Par médias interposés, deux acteurs sociopolitiques sont revenus sur le Conseil national de transition, (CNT), dirigé par Dansa Kourouma. Le premier qui s’est dit acteur politique, Bella Kamano a publié sur certains canaux d’informations de la place: « Un autre succès du CNT sans vacarme » a-t-il titré. 
Une sortie qu’un autre acteur, mais cette fois-ci du paysage de la société civile guinéenne, Sékou Koundouno. Ce dernier a, à son tour fait une réplique acerbe sur non seulement le CNT, mais aussi aux hommes qui le compose.
Lisez chers (es) lecteurs la tribune de l’activiste du FNDC
Personne ne peut nier aujourd’hui, même ses membres, que le Conseil national de transition est un simple appendice de la nébuleuse Comité national pour le rassemblement et le développement, (CNRD).
Cette institution, si on peut l’appeler ainsi, est composée en grande partie de la branche civile de la junte au pouvoir. Tous les faits, gestes et discours de son président le démontrent. Qui ne se souvient pas de cette image de ce dernier juché sur le toit d’un véhicule 4×4 et criant à tue-tête à l’occasion du retour du caporal Mamadi Doumbouya d’un voyage à l’étranger.
Il vient encore de sortir une phrase hautement démagogique à l’occasion d’une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an des conseillers nationaux et travailleurs parlementaires. Il a déclaré que chaque siècle produit un leader et que Mamadi Doumbouya serait le leader du siècle pour la Guinée. C’est le président de l’institution chargée du contrôle de l’action gouvernementale qui s’exprime ainsi. On se demande bien quel acte le  » caporal  » a accompli pour être un leader.  Le leader des corrompus et voleurs de la République ? Peut-être oui. Ce type de discours et d’actes se comprend d’ailleurs aisément.
En effet, d’une part, le président du CNT ne doit sa fonction qu’à ses relations personnelles avec un membre du CNRD et d’autre part, il est important pour lui de se mettre à l’abri de poursuites judiciaires liées aux importantes sorties d’argent au niveau du CNT. Il faut donc fournir des preuves de fidélité à travers des discours dithyrambiques et des actes indignes d’une institution censée être indépendante au regard du principe de la séparation des pouvoirs.
D’ailleurs, le CNT s’est inscrit carrément dans la stratégie de confiscation du pouvoir. Il est donc absolument illusoire de compter sur ses membres qui ont choisi les avantages personnels qu’ils ont par rapport à l’intérêt supérieur du pays. Sans quoi, beaucoup d’entre eux auraient démissionné depuis longtemps.
Sékou Koundouno, Responsable des stratégies et planification du FNDC