Tous les deux sont visiblement préoccupés du manque de visibilité de la transition en cours.
Du côté du RPG/AEC, c’est le secrétaire administratif, Lansana Komara de faire le constat du non respect du délai des 24 mois que les autorités actuelles ont signé avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO), » Ils ne sont plus en train d’être respectés le délai. On n’a même pas besoin de demander de gauche à droite, mais on voit maintenant que ce n’est plus à l’ordre du jour. Il faut être aveugle pour ne pas comprendre cela. Ils ont signé un accord de 24 mois pour un retour à l’ordre constitutionnel. La CEDEAO avec qui, ils ont signé l’accord, voudrait venir évaluer ce qui est fait. Ils disent non attendez d’abord…. Qu’est-ce que cela veut dire? Ça veut dire qu’ils ne sont pas prêts. … nous sommes dans cette situation, mais le peuple de Guinée observe et il appréciera », a indiqué le cadre du Bureau politique national du RPG-AEC.
A l’UFDG, l’annonce de la remise sur la platine des disques des manifestations politiques ont été au coeur des débats.
« Les Forces vives de Guinée ont demandé de suspendre les manifestations jusqu’à la fin des examens et du pèlerinage. Nous avons pris l’engagement de reprendre les manifestations et nous le ferons. Il n’y a rien qui nous empêchera d’exercer notre droit, celui de manifester pacifiquement. Nous respecterons donc notre engagement. Alors dès la fin des examens et du pèlerinage, nous allons reprendre les manifestations », a lancé le cadre de l’UFDG, Bano Sow.
M’Boye pour Billetdujour.com