Ce vendredi 19 janvier 2024, la fièvre de réjouissances sur le triomphalisme du droit au détriment de l’injustice au tribunal de première instance de Dixinn dans l’affaire des 9 journalistes interpellés hier jeudi aux alentours de la maison de la presse située à la Minière n’a été que de courte durée. 

Et pour cause, à moins de 20 minutes, après que le substitut du procureur de la République, près du TPI Dixinn ait classé  le dossier concernant nos confrères sans suite. C’est encore les agents de la brigade de recherches de la gendarmerie de Kipé dans la commune de Ratoma d’interpeller dans un premier temps, Foulamory Bah, de la rédaction de Courrierdeconakry.com. Puis quelques minutes après, c’est le tour de trois autres qui subissent le même sort par les mêmes agents. Ces trois derniers sont membres du bureau exécutif du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, (SPPG).
Le premier, Foulamory Bah, était parmi les 9 journalistes interpellés hier jeudi. Et aujourd’hui vendredi, alors qu’il rejoignait sa famille, après s’être acquitté par le substitut du procureur, il a été encore une fois arrêté par les gendarmes de la brigade de recherches de Kipé/Ratoma.
Sommes-nous dans quel Etat désormais. Est-ce le réveil de la pensée unique. En tout cas, nous ne sommes pas loin de cette assertion de Noam Chomsky: « Si la liberté d’expression se limite aux idées qui nous conviennent, ce n’est pas la liberté d’expression. »

Nary pour Billetdujour.com