« Aux grands maux les grands remèdes », a-t-on coutume de dire. Cette citation a son pesant d’or au regard de la situation que la nation guinéenne est en train décrire présentement.

Il est indéniable que cette fois-ci, que les Guinéens se donnent la peine de s’arrêter, afin de pouvoir trouver une bonne idée de la marche que notre nation devra emprunter pour son émergence.

D’aucuns s’interrogeront sur le pourquoi observer un temps arrêt. Ce petit moment de pause permettra à coup sûr de prendre des décisions courageuses qui pourront évidemment toucher plus d’un Guinéens.

D’ailleurs, le tombeur d’Alpha Condé, au niveau de la grande muette, l’a déjà entamé en mettant la vieille garde de l’armée à faire valoir leur droit à la retraite. Ce processus, ne doit pas se limiter au sein de l’armée seulement, dans des conditions normales, l’appareil administratif doit également sentir cet Harmattan d’ouest qui terrasse tout sur son passage.

C’est le moment propice donc de se dôter également des instruments juridiques qui répondent aux défis qui s’imposent à nous. Pour parler simple, l’avènement du colonel Mamadi Doumbouya doit pouvoir permettre aux Guinéens de réécrire l’histoire sur un livre d’or, comme en 1958.

Mais en quoi faisant ?

  • Que ces Guinéens qui ont foulé au sol la Loi fondamentale soient entendus par des juridictions compétentes.
  • Que tous ceux qui ont contribué à mettre les Guinéens dos à dos, les diviser, qui ont détourner les deniers publics,… qu’ils rendent comptes.
  • Que les nouvelles autorités entreprennent les démarches de reconstruction du tissu social déjà en lambeau, lacéré de l’indépendance à nos jours.

Ces défis, une fois relevés, le CNRD sera toujours dans le cœur des Guinéens et fera de la Guinée, une école pour les autres  nations.

Que Dieu illumine les pas de nos dirigeants.  Amen!!!

Richard TAMONÉ, Journaliste