Ce mercredi 6 décembre 2023, la maison des jeunes de Touguiwondy située dans la commune de Matam a servi de cadre pour cette sensibilisation sur non seulement le projet que déroule la Société des eaux de Guinée(SEG) , avec l’appui de la Banque mondiale dans certaines localités de la capitale, mais aussi et surtout sur certains disfonctionnements liés notamment aux fuites d’eau, la clandestinité et au non paiement des factures de la SEG.
Pour la circonstance, le Chef d’agence de la commune de Matam, Sékou Sylla de souligner que les principaux défis à relever restent la clandestinité qui continue à persister, les fuites et le manque d’eau. « Ce projet vient résoudre tous les problèmes dont les populations sont confrontées. Vous savez que la demande qui était à un million de personnes est passée dans l’utilisation de trois à quatre millions de personnes », a déclaré le chef d’agence de la commune de Matam.
Puis de préciser que son agence a près de 25 mille clients, mais  8000 seulement sont listés sur 2000 facturés. « Vous constatez l’écart au niveau des chiffres, il y a beaucoup de personnes actuellement qui ne sont pas facturées », a-t-il précisé.
« Nous espérons que cette sensibilisation amènera les clients de payer les factures par rapport à la quantité d’eau consommée. »
Avant de conlure: « le 119 est le numéro vert qu’il faudrait appeler en cas de besoin. Notamment par rapport à l’acquisition d’eau, la desserte, les dénonciations sur la clandestinité, les fuites d’eau afin de pouvoir résoudre les problèmes », a déclaré le chef d’agence de la SEG de ma commune de Matam, Sékou Sylla
De son côté, la première vice-maire de la commune de Matam, Hadja Djènè Condé de faire remarquer qu’ils ont constaté la SEG manifeste le désir de se rapprocher des populations: « Donc pour le faire, il faut comprendre les problèmes. Si tu ne le fais pas, tu ne pourras ni quantifier, ni avoir un nombre réel. Et donc tu ne peux pas statuer…. Quand on fait la part des choses, cela nous permet de comprendre les problèmes. Et pour cela, la Banque mondiale est là pour accompagner non seulement la SEG, mais aussi la commune, parce que qui parle de l’eau , parle de la population et qui parle des populations parle de la commune. Nous sommes là pour eux, nous voulons leurs satisfactions. Mais nous demandons à la population l’utilisation rationnelle, cela peut permettre à d’autres aussi à avoir de l’eau », a invité la Première vice-maire de la commune de Matam.
Pour sa part, le directeur exécutif, du Réseau guinéen des ONG et associations pour le développement durable Jeunesse services Guinée, Habib Diallo de signifier sa satisfaction par rapport à la tenue de conférence de sensibilisation: « Comme les autres, mais plus particulièrement à Matam, je crois que la mobilisation a été au top. Pourquoi, parce que les cibles que nous avons choisi, notamment les élus locaux, les conseils de quartiers. Nous avons constaté que chaque chef quartier s’était fait accompagner des responsables religieux, leaders des jeunes et femmes et les chefs secteurs. Ce qui était extrêmement important, c’est que là, c’était organisé en collaboration avec la commune. Les gens ont massivement répondu, les autorités et à tous les niveaux. Et par rapport à la sensibilisation, franchement je pense que le message est passé. Vous avez été témoin en écoutant madame la maire, vous vous êtes rendus compte qu’elle a presque résumé l’essentiel de notre rencontre ici. Moi je pense que c’est une satisfaction réelle. La conférence a atteint ses objectifs », a d’emblée conclu Habib Diallo.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com