Le président  de l’Union des Forces démocratiques de Guinée , UFDG, Cellou Dalein  Diallo a été l’invité   de l’émission les Grandes guelles  de la  radio Espace Fm. Ce mardi,  il a répondu à plusieurs préoccupations de nos confrères, notamment le coup fatal ou coup kao dont parle les militants du parti au pouvoir.
« C’est impossible, déclare-t-il d’emblée, il ne faut pas qu’ils s’hasardent à faire ça. Le peuple qui aurait voté, naturellement réagira pour reprendre son droit .»
Poursuivant, il a indiqué que son challenger n’a pas de bilan à défendre. « Quelqu’un qui a fait dix ans à la tête d’une Nation, il est incapable de défendre son bilan. Il ne parle que d’Air Guinée, des anciens Premiers ministres  de Conté. En 2010, c’était le débat, dix ans après, toujours le même débat, mais qu’il présente son bilan aux Guinéens.
Toute chose qui l’a amené à réclamer un débat télévisé avec le locataire du palais Sékhoutouréya, afin d’éclairer la lanterne des Guinéens. « Ce que je vais, vous demander, c’est de contribuer à organiser un débat contradictoire entre Alpha et moi, ainsi nous allons  confronter nos bilans et projets pour la Guinée. C’est extrêmement important, dans toutes les démocraties modernes.»
Avant de suggérer qu’ils peuvent le faire le vendredi prochain : «  Pour clôturer la campagne électorale, pour que chacun présente son projet à la Guinée, moi je suis prêt », rassure-t-il.
Concernant l’exercice physique de la marche dont Alpha Condé lui a fait nvite , Celou Dalein de faire savoir qu’il est aussi partant. « S’il veut qu’on marche de Kaloum à Matoto, je suis prêt et  nous allons  clôturer par un débat télévisé ».
«Je sais qu’il va me parler de barrages, qui ont été surfacturés avec des rétro-commission énormes.  Nous allons utiliser le besoin d’augmenter l’offre énergétique pour se remplir des poches. C’est vrai, les barrages existent en dehors de ça, qu’est-ce qu’il va, nous dire. La démocratie à reculer, les droits humains ont reculé, il a dit qu’il a hérité d’un pays et non d’un Etat. Aujourd’hui, il n’y a pas d’Etat, il n’y a pas Nation, il a tout détruit ».
Michel Sion Katom pour Billetdujour.com