Il n’y a pas longtemps, des dignitaires qui ont servi le régime d’Alpa Condé entre 2010 et 2021 viennent d’être auditionnés par la justice guinéenne. L’ancien ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, le général Bouréma Condé, celui de la Sécurité et de la protection civile, Albert Damantang Camara, le directeur général de la Police nationale, l’inspecteur général Ansoumane Camara, alias Bafoé ce sont eux qui ont été entre autres entendus dans cette affaire de crimes de sang commis pendant le règne du régime déchu.
Si l’acte est salué par les membres des victimes, mais aussi des défenseurs des droits humains. Il n’en demeure pas moins que ces derniers ont des réserves, quant à la poursuite de la procédure jusqu’à terme. C’est-à-dire à l’ouverture d’un procès juste et équitable.
Ils estiment que plusieurs dossiers ont été déjà fait l’objet d’un début du commencement, puis ranger dans un tiroir. Cet autre dossier de crimes de sang commis pendant le régime d’Alpha Condé se poursuivra-t-il jusqu’à terme? Attendons de voir, comme on dit. En tout cas, votre quotidien se pose cette.
Sinon, c’est déjà un effort qu’il faut saluer, dans la mesure où, si le procès ait lieu, beaucoup de leçons pourront-être tirés par les dirigeants actuels, mais aussi ceux qui viendront après eux.
Et du coup, c’est le respect des droits de l’homme qui triomphera forcément et donc le respect de la Loi fondamentale. Et donc si la procédure arrive à terme. Le procès pourrait-être une piqûre de rappel et de conscientisation à l’endroit des commis de l’Etat, qui ont souvent les manettes du pouvoir à ne surtout pas commettre l’irréparable. Au risque de s’expliquer devant les tribunaux et cours du pays.
Sion Tônkô pour Billetdujour.com