Le parallèle est mis en avant par un activiste de la société civile, Ibrahima Sanoh. Selon cet observateur de la vie sociopolitique, les activités minières aiguisent les appétits mercantiles. 
« Lorsqu’on parle de l’activité minière cela attire de monde. Les gens viennent de toutes les localités, parce qu’il y a une promesse de richesse; des jeunes gens abandonnent tout pour rejoindre la localité, ce qui n’est pas sans conséquences. Finalement, ils se retrouvent dans le piège de la facilité: le sexe, l’alcool, la drogue. La drogue surtout pour ceux qui sont dans les activités minières, ça les permet de chasser les stresses, la fatigue et de pouvoir reprendre l’activité qui les permet d’avoir de l’argent. Et le soir, il y a les femmes, la drogue, l’alcool. Sauf qu’avec les mines, le rendement est décroissant, ce n’est pas parce qu’on avait beaucoup qu’on va continuer à en avoir », a précisé l’activiste de la société civile.
Interrogé sur ce qui a poussé cet état de fait. Il a répondu que parce qu’ils sont habitués à la drogue. « Il faut qu’il en achète, et pour en avoir, il faut qu’il y ait de l’argent. Et peut-être pour en avoir, il faut aller chez le marabout, qui va chercher des solutions miracles. Qui les dit, faites ça, il y aura de l’argent et souvent ce sont des crimes rituels. Tout cet engrenage, conduit à un cycle infernal de violence. On tue, on assassine, on viol, c’est malheureux… », a déploré Ibrahima Sanoh.
À ce jour, en absence d’une étude sur l’insécurité sur le territoire guinéen. Les remontées d’informations de la presse fait de préfecture de Siguiri, l’une des localités où le crime de tout genre se commet.
Darédôkur pour Billetdujour.com