Le président fondateur de l’ONG S.O.S Drépano-Guinée, le Dr Mamady Dramé, directeur du Centre médical S.O.S Drépano – Guinée a confié ses impressions à nos consœurs de l’émission: Priorité santé de la Radio France Internationale (Rfi) c’était à l’occasion du 5ème Congrès mondiale consacré à la lutte contre la drépanocytose en République fédérale du Nigéria, tenu ce mois-ci.
Selon le Dr Dramé, ayant constaté du manque de structure appropriée de prise en charge, mais aussi le nombre de patients de plus en plus important. Ils ont décidé de créér l’Ong S.O.S Drépano – Guinée en 2008. Et depuis des initiatives de sensibilisation de la population sont entreprises, notamment dit-il, des journées portes ouvertes. « À cause du manque d’une vision à l’échelle nationale, nous avons décidé l’année dernière, de désormais delocaliser la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose à l’intérieur du pays. Et cette année, nous avons mené la campagne à Mamou et à Kankan pour faire la formation des médecins, des infirmiers et sage-femmes », a déclaré le Dr Mamady Dramé.
Le médecin de déplorer, qu’en dépit du nombre de patients et la méconnaissance de la pathologie au sein du grand public. Les autorités sanitaires n’ont pas encore fait de la lutte contre la drépanocytose, une préoccupation nationale: « Nous ne pouvons pas mener la sensibilisation dans l’ensemble du territoire national. Parce que nous n’avons encore un programme national de lutte contre la pathologie. »
À en croire le médecin, une étude a été menée en 1993: « et ça c’est arrêté-là et la lutte de la drépanositose est logée dans le cadre des maladies non transmissible. Il faut dire que notre centre est le seul à travers tout le pays, pour plus de 14 millions d’habitants…. Si on estime à 5% de nombre de malades, cela équivaut le nombre de 700 000 personnes qui sont atteintes du syndrome drépanositose majeure », a précisé le directeur du Centre médical S.O.S Drépano – Guinée.
Et le dr Mamady Dramé de conclure, pour que la lutte contre la drépanocytose soit effective à l’échelle nationale, les autorités sanitaires doivent faire de la lutte contre pathologie n’ont pas en logeant cette lutte au sein du programme des maladies non transmissibles, mais de créer carrément un programme national de lutte.
Dassassa pour Billetdujour.com