Le milliardaire a posté sur son réseau social X des résultats d’une analyse d’urine montrant l’absence de substances psychotropes. Mais cela ne suffira pas.
Promis, juré, craché. Elon Musk a voulu en terminer avec une vilaine rumeur, et même beaucoup plus que cela, une accusation : non, il n’est pas toxicomane, et il le prouve avec cette analyse d’urine publiée mardi 17 juin. Un bilan qui, devant des substances aussi variées que le tramadol, la cocaïne ou les amphétamines, affiche invariablement le mot « négatif ». Fin de la polémique ? Certainement pas.
Les accusations qui pèsent sur le patron de Tesla ne viennent pas que des réseaux sociaux et leur méchanceté légendaire, ou encore d’anonymes jaloux. Les élus démocrates de la Chambre des représentants ont envoyé, début juin, une lettre officielle à Donald Trump lui demandant s’il avait « consommé des substances illicites » lorsqu’il était à la tête du DOGE, le département pour l’efficacité administrative qu’il a quitté fin mai.
Car c’est à ce poste que les accusations ont commencé, du moins là qu’elles ont pris un tour sérieux, voire gravissime : si Elon Musk est un drogué, comment peut-il faire partie de la garde rapprochée du président des États-Unis ? Ce n’est pas un mystère que le patron de Tesla est un habitué de la kétamine, cet analgésique très populaire auprès des fêtards. En 2024, il confiait ainsi à CNN en prendre « régulièrement » pour soigner sa dépression.
Cocktail de substances
Mais depuis le début du second mandat de Donald Trump, non seulement son usage de ce médicament se serait accru, selon le New York Times, mais il prendrait des « cocktails » de substances pour tenir face à la charge de travail. Elon Musk prendrait également de la kétamine de manière « récréative » depuis 2023 au moins, au point que son foie commencerait à se détériorer, un symptôme habituel de l’abus du psychotrope.
De nombreux observateurs ont d’ailleurs constaté un comportement de plus en plus erratique et des tics nerveux très, très visibles en public. Le contexte y était certainement pour quelque chose. Non seulement à la tête de plusieurs entreprises de premier plan, l’homme dirigeait le service le plus médiatique et le plus impopulaire de l’administration.
Après son départ du Doge, il semble donc qu’Elon Musk a voulu en finir avec ces rumeurs indélicates. Même si la publication d’une analyse de son urine n’accomplit en rien cet objectif. Tout d’abord, personne n’a pour le moment réussi à prouver l’authenticité de ce document. Ensuite, la kétamine reste au maximum détectable quatre jours dans le sang. Ce test ne dit donc rien de l’accusation principale qui lui est faite, celle d’avoir évolué sous drogue quand il était encore à la tête du DOGE.
Via Huffingtonpost.fr