Les suites de la visite de terrain de la Présidente du conseil d’administration (PCA), Mme Traoré Hadja Naye N’Diaye Diao accompagnée par la Directrice générale de (SCODAA GIE), Hadja Fatoumata Doumbouya, s’est rendue ce mercredi, 4 janvier 2023, dans les localités de Toumanya et Tanéné de la préfecture de Dubréka, région de Kindia. Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre d’une prise de contact et présentation les avantages du contrat de partenariat avec TIAST Guinée signé pour assurer la transformation du manioc en République de Guinée.

S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, la PCA, Hadja Diaye Diao a salué les efforts du gouvernement ainsi que le soutien permanent et efficace à la dynamique de développement des acteurs agricoles. Avant de situer le contexte. « La SCODAA GIE, de par sa conceptualisation, est une faitière, à but lucratif, créatrice d’opportunités d’emploi de faveur des femmes et jeunes vivant en milieu rural et urbain. Notre faitière a réussi à se faire une place de choix sur l’ensemble du territoire national couvrant ainsi le quatre régions naturelles et comptant, à ce jour, plus de 60 000 membres, tous secteurs d’activités confondus, dont la principale activité reste l’agriculture ».

Cependant, poursuit-elle, nous envisageons nous étendre et nous mettre en valeur dans chaque préfecture et construire cinquante (50) groupements constitués de trente (30) membres par communautés rurales. Chacune d’elle aura la charge d’exploiter une dizaine d’Hectares de culture de manioc, qui, à la récolte, va leur permettre d’obtenir une production de 250 tonnes de manioc. En conséquence, la coopérative rassure les producteurs du rachat de la production des maniocs à la fin de chaque cycle de récolte. A ce titre, la coopérative s’engage à fournir aux groupements en intrants ou labours tels que (tracteur, grillages, forages) pour leurs productions. A la signature de leurs adhésions, ces montants leur seront signifiés moyennant la signature d’un engagement dûment signé par les intéressés. Il faut préciser que, c’est la formalisation auprès de la Coopérative (SCODAA-GIE) des 50 groupements dans chaque préfecture, sous-préfecture, CRD ou district de la région administrative concernée qu’une industrie de transformation de manioc en amidon et attiéké va être installée. Et, la capacité de l’usine sera de 15 mille tonnes l’année. L’objectif escompté pour la coopérative est que 1500 personnes de chaque préfecture puissent être impactées par les revenus de la culture de manioc, chose qui les rendu autonomes, émancipées et favoriser l’éradication de la faim et de la pauvreté pour un développement durable », a-t-elle confié.

Dans ledit protocole, la PCA de la SCODAA GIE, a fait savoir que le GROUP-TIAST est majoritaire de 80 % tandis que la Société Coopérative Ouvrière de Développement Agroalimentaire et Artisanal (SCODAA-GIE) est majoritaire à 20%. « Pour ce départ, nous projetons accompagner ces filles et femmes en les outillant du matériel sans rien donner. Mais le remboursement se fera après la récolte », a rassuré Hadja Diaye Diao.

Intervenant à son tour, la Directrice générale de la SCODDA GIE a estimé que la PCA a presque tout dit. « Le message que j’ai pour vous, c’est de vous dire de nous porter confiance et s’engager dans la production du manioc. Votre contribution personnelle nous sera très bénéfique. Déjà, en ce qui nous concerne, cette mobilisation que vous venez de nous réserver est une assurance que vous êtes prêtes pour la réussite de ce projet ».

Au nom des femmes de Toumanya, Fatou Touré, a remercié la délégation tout en soulignant qu’elles ont assez de terres. En plus, il y a une main d’œuvre dynamique. « Pour nous, ce projet, une fois opérationnel, beaucoup d’emplois seront créés. Mais pour le moment, nous sollicitons un accompagnement au niveau de la formation, des équipements et une aide financière ».

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A Tanéné, toujours dans Dubréka, l’Erudit, cultivateur, paysan, Elhadj Mouctar Amine Doumbouya, a aussi reçu la délégation. « Je suis content de voir encore un grand projet bénéfique aux Guinéens. Le manioc se trouve sur l’ensemble du territoire national. Développer la culture du manioc est d’une grande portée dans la lutte contre la pauvreté cause parfois par l’immigration, assurer l’autosuffisance alimentaire. Pour la suite, nous attendons les papiers pour valider le contrat avec le partenaire. C’est qui difficile est d’avoir la confiance. ET, ça déjà, la présence du partenaire met fin à tout doute. Je lance un appel aux producteurs d’adhérer à ce projet»

Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com