Ce samedi, Ismaël Dioubaté, ministre du Budget accompagné du ministre d’Etat Conseiller du Président de la République, ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, porte-parole du Gouvernement, Tibou Kamara, des membres de son cabinet, des Directeurs et de la Secrétaire Générale du Ministère de l’Economie et des Finances étaient face à la presse. L’objectif expliquer aux hommes de médias les raisons de la loi de finances rectificative 2021.
D’entrée, M. Dioubaté a précisé les contours d’une Loi de Finances Rectificative. « Il y a trois conditionalités qui peuvent entraîner la présentation d’une Loi de finances rectificative aux élus du peuple. Premièrement , si nous constatons que les grandes lignes budgétaires ont été interrompues, deuxièmement , quand des recettes prévues au titre de la Loi de finances initiale s’écartent considérablement aux prévisions initiales et la troisième raison c’est si les dépenses qui sont prévues s’écartent aussi des prévisions initiales. Je crois que nous sommes dans cette situation », s’est défendu Ie patron du Budget .
Revenant sur les augmentations des budgets notamment de la présidence et de l’assemblée nationale, le ministre Ismaël Dioubaté a indiqué le nombre de fonctionnaire à la présidence est plus de 1800. Même les fonctionnaires au palais du peuple , poursuit-il sont payés au niveau de la présidence, les ministres aussi, les conseillers, les experts nationaux et internationaux, des structures telles que l’ARMP, le Patrimoine bâti etc. « Ça, c’est différent du président qui est une institution. Le président en tant qu’institution ne gère que ses fonds, et ces fonds là n’ont pas bougé. D’ailleurs, le président Alpha Condé se préoccupe moins de ses fonds de souveraineté qui, pour la plupart, il les met dans l’agriculture», a noté Ismaël Dioubaté.
Sur le cas de l’Assemblée nationale, le ministre a soutenu que la hausse se justifie par l’application de la nouvelle constitution. « Avant , les sessions de l’Assemblée étaient de six mois. Maintenant, les députés font une session unique de neuf mois et une session spéciale de la LFR, ce qui fait au total dix mois. Dans la Loi de finance initiale (LFI) 2021, les prévisions étaient sur les six mois conformément à l’ancienne constitution. Maintenant que nous sommes passés à la nouvelle constitution, on passe de six à neuf mois. Ce sont ces primes de session qui expliquent l’augmentation », a-t-il signifié .