Mardi 14 juillet, les membres de l’Association guinéenne des tenanciers des bars, motels et night-clubs, (AGT) ont animé une conférence à la maison de la presse située à Kipé/Ratoma. L’assouplissement des mesures d’état sanitaire, les bavures policières à l’encontre des tenanciers de lieux de loisirs , de restaurants à Conakry et à l’intérieur du pays étaient entre autres sous-thèmes de leur conférence.                « Des forces de l’ordre mal informées font des descentes sans cesse dans nos différentes structures situées dans la capitale tout comme à l’intérieur du pays », a dénoncé le président de l’Association guinéenne de l’AGT, Vany Sacko. Et d’expliquer plus loin que ce ne sont pas toutes les structures qui  sont concernées par l’observation des mesures d’urgences sanitaires. « Les motels ne sont pas dans ce programme. Mais aujourd’hui, les motels sont devenus la cible de certaines autorités de la place. Donc c’est juste pour souligner et demander à nos forces de l’ordre de s’empeigner davantage auprès de leur Ministère. Il y a aussi des restaurants qui sont combinés, où on peut trouver de boissons non alcoolisées et alcoolisés. Mais certains agents de la police et de la gendarmerie tiennent compte de tout ça, pour faire des bavures, des arrestations arbitraires, chose que nous dénonçons aujourd’hui », a-t-il  laissé entendre.
Par rapport à une éventuelle aide de l’Etat, le président de l’AGT d’indiquer que beaucoup d’entre eux ne sont pas en règle. Selon lui, régulariser la situation de ceux qui ne le sont pas encore reste leur objectif principal, afin que ces derniers puissent en bénéficier également ladite subvention. « Nous sommes en pourparlers dans ce sens avec notre Ministère tutelle (Hôtellerie et Tourisme). Parce que ce sont des pourvoyeurs d’emplois. Donc qui luttent contre le chômage et la délinquance juvénile », a-t-il précisé.
Et de renchérir que les autorités devraient les appuyer. « Parce que malgré que nous ne fonctionnons pas, mais continuons de payer toujours les locaux qui abritent nos structures. Nos bailleurs sans foutent, fonctionner ou pas, à la fin du mois, ils attendent  leurs dues. C’est ce qui fait qu’on est en train de se battre pour qu’au moins l’Etat puisse faire face à nous. Ceux qui sont dans les normes, tout comme ceux qui ne le sont pas, on va les amener à l’être », promet-il.
Vany Sacko de lancer un appel aux autorités pour que ces dernières assouplissement les mesures de lutte contre la pandémie Covid-19. « Nous  lançons une doléance à l’Etat, à partir du moment où certains lieux de cultes, les écoles sont ouvertes, nous demandons à ce que nos collègues qui sont dans les préfectures, où il n’y a pas eu de Covid-19 de les permettre de rouvrir, parce que leurs vies en dépendent.»
Tassimô Digawé   pou Billetdujour.com