Ce mercredi, Elhadj  Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a été interrogé par nos confrères sur le cadre permanent du dialogue politique. C’était à l’occasion de la cérémonie de signature d’une nouvelle alliance politique avec l’ANAD.  

En marge de ladite signature, Cellou Dalein Diallo a dans son speech indiqué que ses alliés et son parti œuvreront pour la réconciliation à travers cette alliance. D’où la question d’un de nos confrères. Comment peut-il parler de réconciliation et refuser le dialogue ? « Le dialogue, c’est pour faire face à une crise conjoncturelle. Alors que la réconciliation, c’est un processus », a soutenu Cellou Dalein Diallo.

Poursuivant, il a fait remarquer que son challenger : Alpha Condé avait investi deux prélats de la place, Monseigneur Vincent Coulibaly, archevêque de Conakry et l’imam de la grande mosquée fayçal, Mamadou Saliou Diallo de réfléchir sur la réconciliation. « Les deux religieux ont été appuyés par des experts du Systèmes Nations Unies. Ils ont fait des voyages d’études en Afrique : Togo, Rwanda, Afrique du sud », a-t-il précisé.

Après ces études, a-t-il déclaré que des recommandations pertinentes ont été faites, mais que le locataire du palais Sékhoutoureya refuse de les appliquer. « Alpha n’en veut pas. Il a mis ça dans son tiroir. Toutes ces recommandations, aucune n’a été appliquée. Il s’agit de lire les pages douloureuses de notre histoire, pour aboutir à quoi, à restituer le droit à la vérité, à la justice, à la réparation et les garanties de la non répétition », a signifié le prédident de l’UFDG.

Quant au dialogue, a-t-il souligné, que c’est pour faire face à une crise conjoncturelle. On aurait pu dire : la crise postélectorale ou la crise liée à la modification de la Constitution ou alors aux tueries.

Il a par ailleurs précisé que l’UFDG et ses alliés n’ont jamais boudé ledit dialogue. « Mais nous ne pouvons pas dialoguer, le couteau à la gorge … On n’ira pas au dialogue dans cette condition », a d’emblée réitéré Dalein Diallo.

Et de conclure en intimant à ses cadres et alliés, du moment qu’ils ne prennent pas part au dialogue que ces derniers doivent s’interdire de commenter ou de critiquer le cadre de dialogue. « Le jour que nos droits et libertés seront recouvrés, on fera des propositions, s’il y a lieu d’y aller. Mais pour l’instant, on n’a pas de propositions, ni de critique. Il faut que ça soit clair », a d’office martelé le nouveau président  de l’ANAD.

Tamboupret pour Billetdujour.com