La cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du collège de Kipé situé dans la commune de Ratoma. Plusieurs membres du gouvernement en place ont pris part à ladite rencontre ce samedi.
Dans son allocution de circonstance, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Guillaume Hawing a d’entrée remercié le chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya pour tout l’appui qu’il ne cesse d’apporter à l’école guinéenne.
Avant de faire savoir que le mécénat, pour le développement du système éducatif à la base ne doit pas se limiter seulement à la construction et à la rénovation des infrastructures et équipements scolaires. « Il doit prendre en charge tous les autres points de motivation du secteur de l’école pour la réussite des apprenants », a déclaré le chef du département de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, la semaine nationale de mérite scolaire ont été initiées au bénéfice de tous et chacun afin de mettre en lumière les bonnes qualités de notre processus de l’enseignement apprentissage.
Selon lui, tout ce qu’ils ont en train de faire présentement en encourageant ceux qui travaillent de plus, ne peut que servir de symbole: « un tel signe distinctif pousse d’autres à mieux faire pour avoir droit au même genre de récompenses », a laissé entendre Hawing.
Pour sa part, le premier ministre, Mohamed Béavogui de faire remarquer que pour institutionnaliser ladite semaine nationale du mérite scolaire que le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya n’a aucunement hésité de signer un décret… « Merci au colonel Doumbouya, parce que le mérite est essentiellement dans le développement et la vie d’un pays ».
Il a par ailleurs, souligné que la Guinée étant un pays riche, ainsi en mettant en valeur ses ressources naturelles, il faudrait a dit le PM valoriser les compétences: « En vue de soulager non seulement les souffrances de nos compatriotes mais aussi permettre à notre pays de prendre la place qui le revient dans le concert des nations. Mais cela ne peut se réaliser sans compter sur des ressources humaines de qualitées et engagées; tout ceci se passe nécessairement par la reforme du système éducatif mais aussi par la reconnaissance du mérite », a conclu Mohamed Béavogui.
L’évènement a pris fin par la remise des ordinateurs et des tablettes aux lauréats de l’enseignement franco-arabe.
Théophile Michel pour Billetdujour.com