Ce vendredi, les membres de la Coalition nationale des professionnels de santé, (CONAPROS), étaient face aux acteurs des médias à la maison de la presse sise à Kipé/Ratoma. Deux thèmes étaient au coeur de la rencontre: La mutuelle de l’Institut nationale d’assurance maladie obligatoire, INAMO et la situation des structures privées de santé du pays. 

Votre reporter de Billetdujour.com s’était intéressé sur le disfonctionnement du secteur de la santé en Guinée, il a été  évoqué par le président de la CONAPROS, le Dr Abdoulaye Kaba. « Venez au CHU d’Ignace Deen, vous ne pouvez pas distinguer qui est médecin et qui ne l’est pas », a déclaré le président de CONAPROS.

Selon lui, rien qu’à partir du mode vestimentaire simplement l’on devrait pouvoir les distinguer. « La blouse d’abord doit signifier quelque chose. Mais certains infirmiers ont le complexe, au lieu qu’ils portent les blouses manches courtes, ils portent celles longues, comme s’ils étaient  des médecins. C’est de l’anarchie totale », a déploré le médecin activiste.
Et pour pallier à cet état de fait, il a estimé que les ordres socioprofessionnels doivent se réveiller. « Ça fait combien de temps, la Coalition est en train de se battre pour que les structures  socioprofessionnelles de santé  soient opérationnelles sur le terrain. Même l’affaire de cliniques clandestines, normalement, on ne doit pas donner un agrément à quelqu’un  sans avis de l’Ordre des médecins  au Ministère de la Santé. Parce que c’est l’Ordre des médecins qui moralise le secteur. Ça doit être la même chose au niveau de l’Ordre national des biologistes, de même au sein des Infirmiers et Sages-femmes », a indiqué le Dr Kaba.
Il a par la suite fait remarquer que si les Ordres professionnels de la santé fonctionnent correctement , la profession ne sera  pas dans la main de tout le monde.
Yétchi Katom pour Billetdujour.com