« Transition : Quel système politique en Guinée ? », c’est sous ce thème que les membres du Mouvement Guinée avant tout, MGAT a réuni les acteurs de médias, par ricochet le grand public pour faire savoir le leitmotiv de ladite structure. La salle de conférence de la maison de la presse située à la Minière/Dixinn a servi à cet effet le cadre, ce vendredi.
« L’objectif de ce point de presse, c’est de dire aux Guinéens qu’il est temps et c’est le bon moment pour que les filles et fils de ce pays acceptent de se concerter, pour un nouveau changement. Et ce changement, c’est quoi, c’est d’aller vers un bipartisme élargi du paysage politique guinéen », a introduit, le Vice coordinateur du MGAT, Mamadi Onivogui.
Poursuivant, il a précisé qu’il y aurait près de 200 partis politiques dans le pays. « Et ça c’est un problème », regrette-t-il.
Nous ne voulons pas, fait remarquer Onivogui, que les partis politiques soient exclus ou bien dissous. « Nous ne voulons pas, non plus, la haine dans ce bipartisme que nous voulons, mais nous voulons deux courants politiques », a-t-il déclaré.
Le Vice coordinateur du MGAT, de renchérir que le département de l’administration du territoire et de la décentralisation pourrait prendre une décision en classant chaque courant politique dans une entité. « On peut classer en parti d’obédience libérale par exemple et socialiste de l’autre. Lors des élections: communales et législatives, qu’on laisse les partis compétir et une fois que les deux partis majoritaires gagnent, ce n’est pas le nom des deux partis qu’on donne mais les deux grands courants politiques » a expliqué Mamadi Onivogui.
Tchotcho pour Billetdujour.com