La commission conjointe des différents départements est sur le point, a-t-on appris de constituer un pool d’avocats afin de pouvoir saisir les juridictions compétentes en la matière. Un navire minéralier serait à la base du déversement desdites substances au large des eaux de Guinée. Conséquences, plus de 455 pêcheurs artisans victimes d’éruption cutanée dues au contact avec cette substance nocive ont été touchés. 
De l’avis du Secrétaire général du ministère des pêches et de l’économie maritime, Amara Kaba des informations fiables sont en train d’être confirmées à travers des analyses: « parce que, nous avons procédé à des prélèvements à bord de ces navires, pour confirmer qu’effectivement la pollution proviendrait d’eux », a déclaré le deuxième responsable du département des pêches et de l’économie maritime.
Son homologue de l’Environnement et du développement durable, Dr Karim Samoura de faire savoir de son côté que l’application du principe pollueur payeur est fondamentale: « mais il faut absolument établir le lien entre la pollution et l’activité du pollueur. Donc nous travaillons actuellement à constituer ces éléments de preuves », a souligné Dr Samoura.
Et d’ajouter ceci: « Lorsque nous serons très avancé, de façon concertée, parce que nous travaillons au nom du gouvernement, nous allons ensemble constituer un pool d’avocats qui va faire les démarches nécessaires pour qu’on puisse aller vers les auteurs de cette pollution », a-t-il indiqué.
Vivement que cette commission sectorielle retrousse les manches afin de pister les armateurs qui ont volontairement déversé ces substances.
Smine Gbanket pour Billetdujour.com