En marge du 36ème Sommet de l’Union africaine tenu du 18 au 19 février 2023 dernier à Addis-Abeba/Ethiopie. Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO ont profité de l’occasion pour se pencher sur la situation de leur sous-région.
A l’issue de ladite rencontre un communiqué a été rendu public. Ledit communique indique la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernements maintient les sanctions contre les nations en situation de transition : Mali, Guinée et Burkina Faso.
Deux acteurs de la vie politique du pays ont réagi sur ces sanctions prises par la CEDEAO. Pour le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), Bah Oury, demander un dialogue inclusif, comme le suggère la CEDEAO, c’est autre chose : « c’est comme si, le film s’est arrêté quelque part. J’aurai bien compris que la CEDEAO demande à tous les acteurs politiques et en conformité avec la déclaration du médiateur de rejoindre le cadre du dialogue. Ça aurait permis d’avoir de l’équilibre et de faire pression sur ceux qui refusent de venir. Parce qu’ils ont refusé de venir. Quelqu’un qui est invité, dument invité pour participer à une discussion et on dit que celui qui a invité, refuse l’inclusivité. Je pense que le sommet de la CEDEAO a, de ce point de vue péché », a précisé le leader de l’UDRG.
De son côté, le président du Mouvement démocratique libéral, MODEL, Aliou Bah de laisser entendre que les sanctions que viennent réitérer l’institution ouest africaine étaient prévisibles. « Ce que la CEDEAO a dit, est ce que nous, acteurs politiques et d’autres acteurs de la société civile ont pris des initiatives pour alerter, conseiller depuis le début de cette transition pour qu’on évite d’en arriver là. Parce que, le fait d’être en transition, c’est une situation de crise », a déclaré Aliou Bah.
Dans la même veine, il a précisé que le fait de ne pas avoir la bonne approche pour aborder la transition, expose le pays à des risques d’enlisement : « parce que plus une transition dure, plus elle devient compliquée à gérer, que ça soit pour ceux qui sont au pouvoir, mais également pour les populations. »
Mampoty pour Billetdujour.com