Ce lundi, les responsables de la structure: Am Group ont animé une conférence de presse à la Maison commune des acteurs de médias, située à la Minière/Conakry.
« Lancement officiel de la tournée de formation de 5 000 jeunes en création, gestion d’entreprise à travers le pays », a été le thème principal. 
Aux dires du Président Directeur Général Am Group, Aly Badara Condé, après l’expérience de Kankan, Conakry, et Labé l’année dernière. Qu’ils se sont rendus compte que la jeunesse guinéenne a besoin de la formation. « Mais quelle formation ? La formation en management et création d’entreprises. Plusieurs jeunes, aujourd’hui, ont des entreprises. Ils ont créé, mais ils ne savent pas manager l’entreprise. D’autres veulent créer, mais ils n’ont pas la notion de management et de création. Donc, nous voulons partir dans ces deux sens…. C’est pour cela que nous avons initié, naturellement, cette formation de 5000 jeunes », a souligné, le PDG Am Group, Aly Badara Condé.
Puis le coach et formateur international de préciser, cette année que la commune urbaine de Kindia servira le lancement officiel desdites activités de la formation juvénile. « Nous avons prévu 45 jours pour la formation des 5000 jeunes.  Par rapport au projet, on a pensé à plusieurs thèmes, parce qu’on a compris que le management et la création d’entreprises, il y a quelque chose qui doit émaner de la jeunesse avant de créer l’entreprise. C’est quoi ? C’est la motivation.
Cette motivation peut être professionnelle, sociale ou économique. Mais ce qui est fondamental, il faut un développement personnel d’abord, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat. Le développement personnel, c’est quoi ? C’est lorsque nous avons conscience que le succès, n’est pas quelque chose qu’on poursuit. Non. Le succès est quelque chose qu’on attire vers soi en devenant la personne qu’on est. Quand vous le savez, et que vous savez qu’un jour, on aura besoin de vous pour votre pays, pour votre quartier ou pour votre préfecture, vous allez vous battre, vous former, mais être beaucoup plus cohérent dans ce que vous entreprenez. Donc nous sommes venus aujourd’hui vers vous pour dire à la population guinéenne, dans un cas général, que nous avons formé plusieurs jeunes avant aujourd’hui », a-t-il fait remarquer.
Poursuivant, il a indiqué que naturellement, c’est une manière d’appuyer autrement la nation guinéenne: « L’accompagnement des jeunes, ça ne sera pas facile. Mais on vous rassure que nous avons développé un logiciel de suivi individuel de chaque apprenant. Ça veut dire qu’il y a plusieurs catégories de personnes, Ça dépend un peu des situations. La première catégorie, nous avons des porteurs d’idées. Chaque fois, ils pensent à ces idées. Mais un petit problème arrive, ils laissent tomber l’idée. Parce qu’ils se disent que ce n’est pas possible. On les gère avec leurs idées. D’autres sont des porteurs de projets. Mais cette fois-ci, le projet est vraiment dans la tête. Ce n’est même pas encore sur le papier. On extrait le projet de la tête. On le met sur le papier. Et on te rend responsable de ton projet. On te donne l’audace à croire qu’effectivement, avec ce projet, tu peux aller de l’avant. L’autre catégorie, c’est quelqu’un qui a déjà créé une entreprise. Mais l’entreprise est partie en faillite. La personne lâche l’entreprise parce qu’elle est partie en faillite.
Ne sachant pas qu’en entrepreneuriat, on ne perd pas. Soit on réussit ou on apprend. Mais on ne perd pas. Donc lui, par exemple, on le récupère et on le ramène encore. L’autre, il lit son entreprise à un régime, le plus souvent. Quand il lit à ça, quand le régime va, lui, il est parti. Parce que naturellement, il s’affiche négativement. L’entrepreneur a devoir d’accompagner son pays à tout temps. Donc toi, tu n’as pas de parti. Ton parti, c’est celui qui est au pouvoir. C’est lui que tu accompagnes dans sa vision. C’est ça, la règle de l’art.
Donc tu vas continuer comme ça et tu n’auras pas de difficultés. Mais lorsque tu dis, je tiens à tel, s’il n’y a pas de tel, il faut tel, obligatoirement, tu auras des difficultés. »
Aly Badara Condé de conclure que plusieurs modules sont prévus à cet effet, notamment, l’éducation financière: « Plusieurs jeunes aujourd’hui ont beaucoup d’argent, ils perçoivent beaucoup par jour, mais ils dépensent très mal. L’on a constaté, très peu ne sont pas éduqués financièrement. Donc on parvient à les éduquer financièrement, pour dire que tout n’est pas à manger.
On va aussi faire le marketing digital. Également, le développement personnel. La formation est gratuite, 100%. Les 5 000 seront formés gratuitement, mais c’est l’attestation qui est payante », a déclaré le coach Condé.
Le Directeur des ressources humaines, Thierno Abdoul Diallo de préciser à son tour que pour donner la chance à un bon nombre de jeunes, il suffit de pouvoir remplir un formulaire en ligne en deux minutes. « Les informations qui nous intéressent, c’est le nom et le prénom de la personne, la ville où il habite ou la ville où il souhaite faire la formation, son numéro de téléphone pour qu’on l’appelle deux jours avant pour qu’il confirme sa participation à la formation. Les informations recueillies sont strictement confidentielles, bien sûr traitées uniquement dans ce besoin-là et nous générons grâce à ces informations-là automatiquement les attestations de formation pour chaque participant. Après la formation, nous avons mis en place une plateforme de suivi pour accompagner les jeunes qui après la formation auront réussi à créer leur entreprise », a expliqué le consultant, Thierno Abdoul Diallo.
Kindia, Boké, Conakry, Mamou, Labé Faranah, N’Zérékoré, Kankan, Kouroussa abriteront les centres de ladite formation.
A-Tchol pour Billetdujour.com