L’acteur de la société civile guinéenne, Ibrahima Diallo a souligné lors de sa prise de parole devant des hommes de médias ce mardi 21 mai 2024, à la maison commune des journalistes qu’en dépit des imperfections de la transition en cours, qu’il pourrait y avoir une lueur d’espoir si et seulement si, le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya fait du dialogue son arme.
« Je sais jusqu’à date, il tient à sa parole de soldat. Je l’invite à ne pas écouter les sirènes prorogationnistes de la transition. Ceux qui ont soif du pouvoir; qui veulent profiter des privilèges du pouvoir pour le discréditer lui et sa parole donnée. Car, il y a encore des Guinéens qui croient qu’il tiendra son engagement de respecter le délai fixé pour la fin de la transition », a fait remarquer Ibrahima Diallo du Front national pour la défense de la Constitution, (FNDC).
Il a par ailleurs rappelé, la transition de 2009. « L’exemple du CNDD (Conseil national pour démocratie et le développement) est encore dans la conscience collective. Car, ceux qui ont demandé au président Moussa Dadis Camara de rester au pouvoir et de se présenter comme candidat, notamment des auteurs des slogans Dadis doit rester. Dadis ou la mort sont libres aujourd’hui de leurs mouvements et vaquent de leurs occupations, pendant que le capitaine Dadis croupit en prison. Abandonné par ses soutiens de circonstances qui n’avaient qu’une seule envie, se remplir des poches et trouver le bonheur dans cette situation. Ils s’étaient d’ailleurs majoritairement des civils, comme on peut le constater aujourd’hui », a-t-il rappelé.
Revenant sur celle en cours, l’activiste de la bonne gouvernance, a dit ceci: « Cette transition bien que marquée par des imperfections., force est de reconnaître qu’elle n’est pas encore totalement perdue. Le président de la transition a l’occasion de rassurer les Guinéens, en ayant le courage et l’audace de dialoguer avec les Forces vives de la nation pour qu’ensemble, nous puissions sauver la transition en cours. »
Pour lui, le dialogue est l’arme des plus forts. Il permet, a-t-il ajouté, d’entretenir la paix et la cohésion sociale. « De trouver des solutions et des perspectives qu’on ne peut obtenir dans l’unilatéralisme, la force, le mépris, l’arrogance et l’exclusion. Et on peut discuter de tout au cours d’un dialogue sincère, crédible et inclusif », a conclu le membre du bureau de la coordination du FNDC.
Vivement que les acteurs sociopolitiques du pays s’entendent pour que la quiétude règne dans la cité.
Sama Katom pour Billetdujour.com