L’artiste Jack Gbignamou Haba alias Jack Woumpack récidive. C’est le moins qu’on puisse dire ou écrire. Après une vidéo où il dénie aux Peulhs le droit de diriger la Guinée au courant de juin 2023, voilà l’acteur le plus décrié de la symphonie politico-judiciaire qui récidive dans une autre vidéo virale, accusant l’ethnie peule d’être à la base des maux dont souffre la Guinée.
Fidèle à sa mission de celle de la société civile qui est d’œuvrer pour la quiétude sociale, le Président de l’Union Citoyenne pour l’Émergence de la Guinée (UCEG), Amadou Barry, a regretté une fois de plus cet autre dérapage. « En tant qu’acteur de la société civile guinéenne, nous avons tous un rôle important à jouer dans la promotion de la paix et de l’harmonie au sein de notre pays. Il est essentiel de rappeler que la musique et l’art sont des outils puissants pour rassembler les gens, mais ils peuvent également diviser si nous ne faisons pas attention à la manière dont nous exprimons nos opinions.
C’est pour cette raison que nous interpellons les autorités de prendre des mesures urgentes pour mettre fin à toutes personnes qui incitent la population à la haine et à la division.
Nous invitons les artistes à réfléchir à l’impact des paroles qu’ils véhiculent sur les réseaux sociaux et à la manière dont elles peuvent affecter les différentes communautés qui font partie intégrante de notre tissu national. La stigmatisation ou les attaques ouvertes contre un groupe spécifique peuvent exacerber les tensions et nuire à notre quête commune pour la compréhension, la paix, l’unité nationale et le respect mutuel.
Nous encourageons les artistes à utiliser la musique pour promouvoir le dialogue, la tolérance, la solidarité et la réconciliation. Ensemble, travaillons à créer un espace où chaque voix peut être entendue et respectée, en célébrant la diversité qui enrichit notre société. Merci pour votre engagement et votre passion pour la culture guinéenne. »