Déjà cinq patients suivent des traitements au Centre de la maladie du sommeil situé dans la commune urbaine de Dubréka. A en croire, les médecins, les victimes auraient contracté cette pathologie du sommeil au niveau des mangroves non loin des habitations.                                                                                                                       
Selon Dr Ansoumane Kourouma du Programme national de lutte contre la maladie du sommeil en Guinée, l’un de ses patients est tombé malade et, il a été par la suite admis dans plusieurs cliniques de la capitale, mais sans suite favorable. « On a dit à ses parents que c’était le VIH, puis d’aller à la drépanocytose, ils n’ont pas pensé à cette maladie du sommeil », a indiqué le Dr Kourouma.
C’est un enfant poursuit-il, dont le logement de son papa est tout près d’un bras de mer. Il semblerait que des enfants partent se baigner dans l’eau de mer, probablement, c’est là-bas que l’enfant s’est infecté, à travers la piqure d’une mouche tsé-tsé », a-t-il précisé.
De son côté le Dr Abdoulaye Dansy Camara de faire remarquer que les zones de mangroves sont des lieux propices de transmission de cette maladie. « C’est à ce niveau que les gens mènent des activités et donc en contact direct avec des mouches tsé-tsé. Il suffit seulement qu’il y ait piqure d’une mouche qui est infectée, pour que la transmission soit possible », a expliqué le médecin Dansy Camara.
Pour combattre ladite maladie, le département de la santé et ses partenaires au développement multiplient des stratégies de lutte contre cette pathologie à travers les dépistages et la prise en charge gratuite, mais le seul hic, a-t-on appris est que la population a dû mal à coopérer. « Le bémol que nous avons aujourd’hui, c’est avec les problèmes urbains. Nous avions des concessions qui sont en lisière des reliques de mangroves dans la zone de Conakry et de Kagbelen, ce qui constitue une zone très intense de la maladie du sommeil. Chaque fois que nous organisons des campagnes de dépistage à l’endroit de ces populations, les gens ne viennent pas. C’est pourquoi, nous lançons un appel à tous les citoyens qui vivent en bordure de mangrove, qu’ils viennent se faire dépister dans les Centres de dépistage appropriés. Le traitement est gratuit, le dépistage est gratuit », a fait savoir le Responsable en charge du programme de lutte, le Dr Mamadou Camara.
K’warpone pour Billetdujour.com