Le procès du massacre du stade du 28 septembre 2009 du tribunal criminel de première instance de Dixinn a pris une autre tournure ce lundi 4 mars 2024, en prenant une réquisition pour requalifier les faits.
Selon le procureur Sidiki Camara ce sont des certificats et rapports médicaux ainsi que des prises de vu qui ont amené à prendre ladite procédure. « Le ministère public qui est la partie poursuivante a estimé qu’il est nécessaire à une requalification des faits. Selon la procédure pénale, il y a un moment pour demander la requalification. La requalification doit-être demandé au cours des débats parce que tout simplement, il faut que l’accusé ou le prévenu est le temps de se défendre. Des questions allant dans le sens de la requalification vont lui être posées. Il faut qu’il donne des réponses qui soient consignées dans le primitif », a déclaré le procureur Sidiki Camara.
Et de préciser: « C’est pourquoi, monsieur le président en application de l’article 405 du code de procédure pénale et cet article dispose: Le ministère public prend au nom de la loi toutes les réquisitions qu’il juge utile, le tribunal est tenu de lui en donner acte et d’en délibérer. Des réquisitions du ministère public prises dans le cours des débats sont mentionnées par le greffier sur son primitif. Toutes les décisions auxquelles, elles ont donné lieu sont signées par le président et par le greffier. »
Dans la même veine, il a fait remarquer: « Monsieur nous venons de produire une réquisition écrite et cette réquisition, on va vous lire tout simplement la dernière partie. Le ministère public requiert qu’il vous plaise de requalifier des faits de meurtres, assassinats, tortures, enlèvements, séquestrations, coups, blessures et violences volontaires, pillages de marchandises, de biens mobiliers et d’incendie volontaire des contenairs et de leurs contenus, vols à main armée, entraves aux mesures d’assistance et de l’émission de porter secours, détention illicites des matériels de guerre de première catégorie, viols et complicité ces infractions sont prévues et punies par des articles du code de procédure pénale. …en le faisant monsieur le président, vous n’aurez que dire la loi », a invité le représentant du ministère public.
Une procédure qu’a adhéré la partie civile à travers Me DS Bah.
Quant à la défense, c’est Me Samory Traoré de prendre la parole en demandant au président du tribunal Ibrahima Sory II Tounkara au nom des conseils des prévenus de renvoyer l’audience à deux semaines, afin de pouvoir analyser ladite réquisition.
Tchotcho Katom pour Billetdujour.com