Notre Reporter l’a constaté, la nationale Conakry-Boffa-Boké, sur ce tronçon, plusieurs barrages étaient érigés, mais deux étaient à  des endroits où les rackets étaient  plus fréquents. Tous les deux se trouvant dans la préfectures de Dubréka, entre Conakry et Boffa.
Au niveau du premier barrage en quittant vers la capitale Conakry , plusieurs corps de l’armée guinéenne y cohabitent. Notamment la gendarmerie, la douane.
A ce checkpoint, de par le passé, les passagers étaient priés de quitter leurs véhicules pour le contrôle des identités. Les conducteurs eux, glissaient discrètement quelques billets de banque dans la main de l’homme en treille qui se présentait à eux.
Ce dimanche, ledit poste de contrôle a présenté un autre visage, a-t-on constaté: climat morose, avec des jeunes soldats nonchalants; contrairerement aux années antérieures où des intimidations des hommes en tenue envers des civiles étaient fréquentes, avec des propos péremptoires
. Ce week-end, le gendarme trouvé sur place, avait tout simplement invité les passagers d’aller se laver les mains afin de se prémunir de la pandémie Covid-19.
Concernant le deuxième barrage, qui se situe avant d’arriver à la commune rurale de Tanènè, là, le contrôle était assuré par des hommes en béret rouge. La plupart des véhicules, des passagers sont filtrés, sauf que ce dimanche, le constat de notre Reporter révèle que même le cordon qui servait à empêcher les usagers de passer sans être contrôlé a disparu. Quelques militaires seulement sont dans le bâtiment qui jouxte la route.
Est-ce que ce sont des effets d’annonces suite à l’augmentation du prix du carburant à la pompe ?
L’on se rappelle, à cause de cette augmentation, les transporteurs avaient demandé aux autorités du pays pour qu’ils acceptent de ne pas augmenter un franc sur le transport, ces derniers, devraient non seulement reduire les barrages de contrôle, mais aussi faire en sorte que les rackets au niveau desdits postes de contrôle à travers le pays prennent fin.
Cela va-t-il continuer? Seul le Propriétaire des jours à venir pourra trouver la réponse. Mais en entendant, il est tout de même loisible de supputer que ce état de fait ne sera que de courte durée. La Guinée, c’est une autre localité de la planète.
Kougôte Digawé pour Billetdujour.com