Dans la soirée du vendredi 10 novembre, une rencontre s’est tenue au siège  du ministère de l’Administration et la décentralisation  entre le Mouvement syndical, patronat et gouvernement. L’objectif est de relancer les négociations entre ces acteurs enfin de trouver une solution aux rendications du mouvement social. « Les discussions ont porté sur le point 5. De revoir à la baisse  la cas de la carte grise. Comme vous le savez , les travailleurs et les travailleuses commencent à souffrire de ce contrôle qui est mis en place. Comment est-ce qu’on peut dire à travailleur qui est mal payé d’acheter un permis de conduire qui coûte 1 270 000 Gnf voire 3000 000 GNF. Nous avons demandé au gouvernement de revoir drastiquement à la baisse ces prix. D’ici-là, nous avons demandé aux représentants du gouvernement de surseoir ce contrôle.  Parce que beaucoup de travailleurs sont fatigués par certains policiers en venant à leurs services »,  a confié Abdoulaye Barry, du Mouvement syndical.
Nous avons été très déçus de notre partenaire (le gouvernement, ndlr) qui n’a pas encore accepté de suspendre ce contrôle, a-t-il ajouté. «  Par rapport à la valeur monétaire du point d’indice, nous sommes à 30%. Le logement reste à 450 000 Gnf. En ce qui concerne  le secteur privé,  le patronat guinéen doit faire son congrès au mois de décembre prochain. Pour le moment, le patronat ne peut signer avec le Mouvement syndical guinéen », a dit M. Barry.
Au nom du patronat, Ismaël Keita,  a soutenu’ qu’il n’a pas de péril en la demeure.« il ya eu des avancées très positives, le patronat a la volonté. Le syndicat a adhéré aux doléances du patronat », a confié M. Keita.
Au compte du gouvernement, le Secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction Publique, Aboubacar Kourouma , a soutenu que les lignes ont bougé.  « Nos discussions ont été fructueuses. Nous sommes pas loin de sortir la fumée blanches. Le gouvernement a donné son offre qui ne se limite pas que 30%. Nos partenaires  du Mouvement syndical ont revu leurs revendications qui étaient de 50% le matin, ils sont défendu à 40 %. Nous n’avons fait que suspendre les négociations aujourd’hui et elles se poursuivront les jours à venir (…) », a laissé entendre M.Kourouma.

Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com