C’est ce que notre éditorialiste a su comprendre suite à l’adresse à la nation du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, le 31 décembre 2023. 
Stratège, celui qui a mis en terme le troisième mandat d’Alpha Condé s’est gardé de ne pas mettre le curseur sur les élections qui allaient définir la sortie de la transition. Une technique employée pour ne pas que l’opinion lui reproche de mettre de côté encore une fois, le processus de sortie de transition. Comme, ça été le cas lors de son intervention à la tribune des Nations unies.
Doumbouya, en parlant de la transition, a mis en avant deux sujets liés plus ou moins au processus de la transition: la rédaction de la Loi fondamentale suivie du référendum et l’autre acte celui pas important aux yeux de bon nombre, en tout cas, en ce qui concerne la transition est la mise en place des délégations spéciales au niveau des communes.
Pour beaucoup, notamment la société civile reste très réservée par rapport à cette manière, pour eux, c’est une façon  pour la junte de pouvoir caporaliser tout l’appareil de l’Etat: civil tout comme militaire.
Déjà, indique-t-elle les gouvernorats, préfectures et sous-préfectures sont gérés par les hommes en tenue. Et donc, ipso facto, les délégations spéciales seront également à la solde de celui-là qui les nommés.
La Société civile se dit donc, préoccuper sur cet état de effet. Et estime que cela pourrait porter un préjudice notoire à la crédibilité même du processus électoral.
Il reste bien entendu, après cette sortie du tombeur d’Alpha Condé qu’elle sera la réaction de la classe politique et de la CEDEAO. Vont-elles consommer le fait que la junte ignore carrément le chronogramme de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, (CEDEAO), qui fixait fin 2024 le point d’orgue de la transition guinéenne? Les jours qui suivent pourront nous édifier.
Snôfô pour Billetdujour.com