Et pour cause, les autorités de la place viennent d’accéder à une partie de la requête des Forces vives de Guinée. En tout cas, si l’on en croit au porte-parole des religieux du pays, Monseigneur Jacques Boston au sortie d’une rencontre monologue au Centre islamique de Donka, en absence des Forces vives de Guinée. Un centre, qui fait office de lieu de concertations pour une sortie de crise entre gouvernement et les acteurs sociopolitiques du pays.

« Les trois points qui étaient sur la table, deux sont déjà acceptés, malgré que nous constatons la non participation de nos frères des Forces vives de Guinée », a précisé le porte-parole des religieux, Monseigneur Jacques Boston.

« Nous allons nous rendre à la maison de centrale pour échanger avec nos frères détenus, les Foniké Menguè et autres », a-t-il fait savoir.
Toujours selon le prélat de l’église anglicane, les activistes du Front national pour la défense de la Constitution pourront être sous contrôle judiciaire, voire même, les poursuites abandonnées. « Ce contrôle judiciaire pourrait être revu ou même annulé, afin qu’ils retrouvent la liberté », a-t-il indiqué.
Sur la même lancée, le religieux a fait remarquer ceci: « La troisième chose que nous sommes en train de voir, c’est le cas de la Cours des infractions économiques et financières. Comme vous le savez, c’est un peu sensible. Nous sommes en train de discuter », a conclu Monseigneur Jacques Boston.
Kankoussa Digawé pour Billetdujour.com