Le chef d’État major général des armées, pendant le régime du Conseil national pour le développement et la démocratie, (CNDD), le général Oumar Sanoh a entendu en tant que témoin par le tribunal criminel de la première instance de Dixinn dans l’affaire du massacre du stade du 28 septembre 2009. 
Si l’officier à la retraite de l’armée guinéenne a pu confirmer le nombre des victimes à 157, tout comme le rapport des Nations unies, ce qui vient contredire le chiffre 57 avancé par le ministre de la Santé à l’époque des faits, le colonel Chérif Diaby.
Le noeud gordien reste d’où se trouve, les 100 autres corps?
À cet effet, le procureur de la République d’interroger le général Sanoh: « Sur l’esplanade de la grande mosquée Fayçal on a restitué 57 corps. Selon vous, le reste des corps sont partis où?
« Ce que j’ai lu dans le rapport, c’est ce que j’ai dis. Je ne sais pas s’il y a des disparus, mais je ne peux confirmer parce que je n’ai pas géré les corps », a répondu Sanoh.
Pourtant, il a déclaré à cette même barre, qu’à la demande d’une défenseure des droits de l’homme, une dame française de la Croix rouge internationale quatre camions militaires ont pu transporter des corps.
L’on a parlé des fosses communes. Qu’en est-il? « Me honnêtement, s’il y a eu de fosses communes, je ne suis pas informé. Mais dans une ville comme Conakry, on ne peut creuser de fosses communes à Conakry et que personne ne soit au courant. Même ceux qui ont été enterrés, au temps du premier régime ces lieux-là, sont connus. Ce n’est pas caché! Fosses communes à Conakry, je ne dis pas que c’est faux. Que les gens me comprennent, mais le faire sans que personne ne soit au courant, ça fait combien d’années. C’est comme si, on mettait le pied sur une aiguille. Excusez-moi, j’ai trop de respect pour la mémoire des disparus. Mais j’ai du mal à comprendre…. »
Tchotcho pour Billetdujour.com