C’était à l’occasion des entretiens que les experts des Nations unies ont eu avec les autorités de la transition, notamment le chef du département en charge des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, Morissanda Kouyaté. Certains observateurs ont trouvé ces propos déplacé de la part du ministre des AE guinéen envers des hommes politiques de la place. 
« Pour la politique de la Guinée, il y a des voix les plus autorisées que la mienne. Il y a la voix du chef de l’Etat, c’est lui qui trace la politique de la Guinée et il demande au chef du gouvernement de mettre cela en ouvre. Moi, je suis qu’un exécutant. Donc je n’ai pas des choses à dire mais des choses à exécuter. On ne me fera pas dire, ce je n’ai pas dit », a d’emblée tranché le ministre Kouyaté.
Pour autant vous avez griffé les politiques, a-t-il été interrogé par nos confrères de Fim fm. »J’ai décrit de la situation de la Guinée, de 1958 à nos jours. J’ai décrit devant la délégation des Nations unies, ensuite, ils m’ont répondu. Ils ont dit que le discours du président aux Nations unies a été un discours refondateur. … ne m’amener pas sur le terrain politique », a-t-il  précisé.
Puis un des chroniqueurs d’insister: Mais quand vous dites, ils (politiques, ndlr) sont pressés de venir voler. A qui vous adressiez? « Encore une fois, moi j’ai parlé de la Guinée, son passé, sa trajectoire et des actions qui sont en œuvre. Le reste, on peut déformer. Je connais un peu la tactique, ce n’est pas de moi. »
Concernant la sortie de l’ancien président de la République, Alpha Condé qui l’a incriminé le samedi 28 octobre 2023 dernier, devant les militants de l’ex parti au pouvoir: RPG-AEC. »Moi je suis de la famille d’El hadj Aboubacar Kouyaté, qui a été président du tribunal à Kouroussa et qui est mort à 81 ans. Je sais à 81 ans , mon père était vénéré plus qu’avant. Quant il parle, personne n’ose parler. Je suis éduqué comme ça, moi , je ne répond pas à des aînés », a-t-il placé.
Mais tout même, Morissanda a souligné ceci: « Mais je veux rappeler une chose par rapport au gouvernement d’union nationale…. Ça ne relève même pas du chef du gouvernement, ça relève du président de la République de Guinée. Mais quand même, on donne trop de poids à Morissanda. Qu’est-ce que moi , je peux devant le colonel Mamadi Doumbouya, qui m’a appelé. C’est lui qui a pris ses responsabilité le 5 septembre 2021. Nous tous, nous nous sommes réveillés nous l’avons vu à l’œuvre. Ensuite il a appelé quelques Guinéens, dont moi, je suis tellement honoré, c’est pourquoi, je me bats, pas pour lui seulement, mais pour la Guinée… », a-t-il conclu.
Katchal pour Billetdujour.com