Après la commune de Ratoma, ce lundi 5 février 2024, c’était le tour des commerçants de la commune de Kaloum d’être sensibilisés sur les prix de vente maximum des denrées de première nécessité dans la ville de Conakry. Prix fixés en commun accord entre l’Etat guinéen et les opérateurs économiques et ChambredeCommerce d’Industrie et d’Artisanat. Notamment le prix de 50 kilogrammes de riz (5% et 25% brisure) à 340 000 francs guinéens; 50 kilogrammes du sucre toute qualité confondue, à 440 francs guinéens; 50 kilogrammes de farine de blé toute qualité confondue, à 355 000 francs guinéens; 20 litres de l’huile CIAO à 290 000 francs guinéens; 25 kilogrammes d’oignon toute qualité confondue, à 260 000 francs guinéens; 10 kilogrammes (1 carton) de poulet entier à 245 000 francs guinéens; 10 kilogrammes (1 carton) de cuisse de poulet à 210 000 francs guinéens; 1 kilogramme de viande de bœuf à 60 000 francs guinéens. « Si on prend le prix de riz par exemple, il est à 340 000 francs guinéens. Je sais que vous qui êtes en ville ici, vous ne vendez pas à ce prix. Vous vendez à 335 000 francs guinéens. Pour le commerçant de l’intérieur du pays, ce dernier peut avoir la possibilité d’augmenter 2000 francs guinéens. Mais toujours est-il qu’il ne faut pas dépasser 340 000 francs guinéens » , a expliqué le Directeur national du commerce intérieur et de la concurrence,  Emile Yombouno.
En revanche, il a précisé que si les conditions ne sont pas en faveur d’une vente du prix plafond : « nous ouvrons les couloirs de négociations pour revoir selon la conjoncture internationale et trouver des ajustements possibles qu’il faut.»
Puis d’attirer l’attention des commerçants: « Il ne faudra pas que quelqu’un vient vous dire des choses qui ne collent pas à la réalité. Donc vous vous êtes suffisamment informés. Et cela est valable pour tous les autres produits », fait-il remarquer.
Dans la même veine, Yombouno est revenu sur la vente d’huile: « je sais qu’avec l’huile vous revendez à moins  que ça et très moins d’ailleurs. Mais vous allez trouver quelqu’un qui est à Samatran (Dubreka) ce dernier a tendance à être proche du prix de 290 000 francs guinéens le bidon de 20 litres. Et donc vous vous êtes proche de la ville. Dans l’analyse, ce n’est pas vous qui nous intéressé, mais pour celui qui est situé à un endroit presqu’inaccessible qui nous intéresse. Et c’est ce que les citoyens doivent comprendre dans leurs analyses. Par exemple,  quelqu’un qui est au marché Madina pourrait revendre moins cher que vous, parce que peut-être qu’il est à deux pas de son fournisseur et il fait les détails à côté. Donc c’est en cela, nous invitons les citoyens à comprendre la notion du prix plafond. C’est vrai que c’est une nouvelle culture, parce que personne n’avait l’habitude, mais progressivement si vous vous impliquez, je pense que d’ici une année les citoyens vont comprendre la notion du prix plafond», a conclu le DNCIC Emile Yombouno.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com