Le week-end dernier le Conseil supérieur de la diaspora forestière, CSDF est revenu sur la situation sociopolitique que traverse le pays actuellement la République de Guinée, c’était à l’occasion d’une conférence de presse à la maison de la presse à Kipé.
A cet effet, la diaspora n’a pas échappé à certaines préoccupations des hommes de médias, notamment celle du retour du capitaine Moussa Dadis Camara depuis le Burkina faso.
Répondant à cette question, le président du Conseil supérieur de la diaspora forestière, CSDF, Dr Antoine Sovogui a souligné que le problème de Dadis n’est pas lié à une région du pays. « Dadis Camara a désormais atteind la dimension d’un homme d’Etat, les problèmes qui se rapportent à Dadis doivent être réglés au niveau de l’Etat, pas par des citoyens », a souligné Dr Sovogui.
Il précise qu’il serait incohérent de dire par exemple qu’étant donné que l’ancien président Alpha Condé dont la liberté est privée: « Les gens de Baro, (localité de Haute Guinée), viennent sur leurs chevaux pour venir le libérer. On ne l’a pas arrêté en tant que malinké,. Il a été arrêté en tant que chef de l’Etat, donc il a une dimension nationale. Et pour régler les problèmes d’Alpha Condé, il faut une procédure nationale. Ce principe s’applique aussi sur le cas Dadis. »
Il renchérit en indiquant que nos confrères demandent qu’une organisation à dimension régionale régle les problèmes de dimension nationale. « Est-ce que ce sont les gens de Boulbinet qui vont régler le cas de Sékouba Konaté au Comité national du rassemblement pour le développement, CNRD ? », a-t-il interrogé.
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