Les soldats du feu guinéens ont montré à l’opinion de quoi ils sont capables. Un service utile mais malheureusement l’attention et des autorités et des populations n’est pas le plus souvent le cas. Ils sont souvent relégués au second plan pour ne pas dire mis aux oubliettes. 
Si de par le passé, ils étaient hué voire caillassé par endroit dans la cité pour un oui ou un non. La déflagration qu’a connu les entrepôts d’hydrocarbures de Coronthie à Conakry pourra être un déclic dans le comportement désormais des citoyens face aux sapeurs-pompiers. Moults observateurs ont salué la promptitude de ces derniers dans non seulement le déplacement des populations riveraines, mais aussi l’assaut qu’ils ont mené dans la lutte contre les flammes étincelants des entrepôts des hydrocarbures.
Pourtant, lesdits services de protection civile sont les parents pauvres des services publics tant dans la capitale que les provinces par rapport à d’autres services publics.
Sinon que ce fait-il que les autres services du département de la Sécurité et de la protection civile, notamment les compagnies mobiles d’intervention de sécurité, (CMIS), soient plus doté en matériels roulants, en agents que les services de protection civile.
Dans le seul objectif des régimes de pouvoir contenir les manifestations politiques. Pourtant, ces manifestations dans 99% des cas peuvent être évitables, parce que ce sont souvent la mal gouvernance qui sont à l’origine de ces manifestations. Contrairement, à la survenue inattendue des catastrophes anthropologiques ou naturelles.
Il ne faut donc se limiter à seulement tirer le chapeau à nos soldats du feu venus éteindre les gigantesques langues des flammes, les gouvernants doivent  mettre les bouchées doubles afin de mieux dôter les différents services de protection civile dans la capitale tout comme à l’arrière pays. En le faisant, ce ne sera pas de l’argent jeté par les fenêtres, mais c’est la sécurité même de la nation qui reste assurer.
A-Mantcho pour Billetdujour.com