Il suffit de s’y rendre dans les marchés ou simplement promener le regard pour s’en rendre compte du niveau de la contrefaçon du made Guinea. Et pourtant, un arrêté conjoint avait été pris par le gouvernement de la transition, à travers ses départements à l’époque de la Culture, du tourisme et de l’artisanat et celui du Commerce, de l’industrie et des petites et moyennes entreprises interdisant l’importation, la vente des textiles contrefait sur le textile guinéen. 

Ledit arrêté est-il obsolète pourrait-on dire, au regard du niveau de la contrefaçon?

« Cet arrêté a été pris comme tant d’autres arrêtés, mais qui n’ont pas été suivis d’effet, ce qui fait que le marché est en contrefaçon, et c’est vraiment dommage. Parce que quand nous voyons cela, nous, nous n’avons aucun moyen, nous ne pouvons que faire des suggestions au ministère », a déclaré la promotrice du Salon de la teinture et du textile guinéens (SaTeG), Hawa Binttina Soumah.
« Et j’espère que le ministère vraiment prendra les dispositions qu’il faut, en collaboration avec le ministère du Commerce et même la direction générale des douanes, pour mettre fin à ce fléau. Parce que c’est vraiment un fléau, c’est-à-dire un pas en avant et deux pas en arrière, c’est ce que nous sommes en train de vivre. Et aujourd’hui, vue qu’il n’y a pas de suivi, la contrefaçon reprenne, cela ne permet pas aux artisans de vivre de leur métier. Et c’est vraiment dommage », a-t-elle regretté dame Soumah.
A-Tchol pour Billetdujour.com