72h après qu’il ait était hors de sa cellule du côté de la maison centrale située au coeur de la capitale guinéenne dans le quartier Coronthin. On estime sans risque de se tromper que le colonel Claude Pivi alias Coplan a déjà pesé le pour et le contre de la situation qui prévaut.

Pour beaucoup, à cause de certains faits que l’officier lui-même connaît auparavant par rapport aux méthodes d’élimination physique des forces de défense de l’armée guinéenne se rendre reste une utopie. Grand Co, comme le nomme certains a déjà choisi son camp. Celui de ne plus être dans les quatre murs de la maison centrale, étant donné qu’il sait ce qu’il encourt par rapport au dossier de 2009. »Il (Claude Pivi, ndlr) m’a dit que ce sont des jeunes soldats qui sont venus les exfiltrer de la prison sans leur accord », a laissé entendre son avocat qui le défend par rapport au procès du massacre du stade du 28 septembre 2009, Me Fodé Kaba Chérif.

Cela sous-entend que le colonel Pivi a demandé aux jeunes soldats des armes afin de pouvoir se défendre.

Qui pourra à cet effet convaincre Pivi d’abandonner tout et se rendre? Bien qu’étant soldat, mais la prison a disons altérer son moral. La tournure que prend également le procès du massacre du stade du 28 septembre 2009, renforce cette thèse. Et ce n’est pas sa radiation rendue publique ce dimanche 5 novembre dernier au sein des effets de l’armée guinéenne qui va arranger les choses.

In fine. En tout cas si l’on peut déduire l’état d’esprit du colonel Claude Pivi, maintenant qu’il a pu quitter le centre et donc sa cellule, c’est la vie ou la mort mais il ne se rendra jamais.

Coplan peut également avoir à l’esprit qu’il ne pourrait échapper ce dont-il a fait subir à bon nombre de militaires et civils. Et donc, le guerrier Coplan s’est procuré d’armes mais aussi de munitions pour sa propre défense.

L’hiérarchie militaire sait déjà qu’à partir du moment où ce dernier a pu faire 72h sans être inquiété, l’élément du Bataillon des troupes aéroportées, (BATA) reste prêt pour tout éventualité à l’encontre de son intégrité physique.

Vivement que la sagesse gagne des deux côtés, afin d’éviter de sacrifier encore des vies humaines.

Sônta Sama pour Billetdujour.com