De ma petite échelle d’observateur de la vie publique de la nation guinéenne, mais aussi de ses acteurs sociopolitiques, culturels voire religieux qui l’anime. Il est facile de déduire que la question d’autoriser ou non les manifestations en République de Guinée divise les citoyens.
Pour beaucoup, les manifestations doivent cesser d’être entreprises dans le pays, voire pour certains bannies dans la vie de la nation guinéenne. Ils expliquent cet état de fait, à cause du cortège de malheurs que draine chaque appel à manifester.
Par contre d’aucuns estiment qu’on ne peut pas dissocier la manifestation, consacrée par des textes législatifs à la vie de la nation. Pour eux, c’est l’essence même de la démocratie.
Mais au regard du clivage que cette question engendre au sein de la population. Peut-on prendre du recul, en apportant une réponse rationnelle, sans passion à cette préoccupation?
Et pour ce faire, nous devrions d’abord se poser la question de savoir si nous Guinéens, sommes-nous différents des autres peuples sur cette terre, qui tentent d’exprimer leur position face à certaines réalités de la vie de leur nation. Nous estimons que bon nombre diront, que nous ne sommes pas différents d’eux.
Mais comment parviennent-ils à s’entendre (autorité et citoyens), afin de pouvoir exécuter leur acte citoyen sans heurts? Quelle composante doit entreprendre des démarches et l’appliquer pour que le peuple sache qu’il a droit de marcher ou de manifester comme bon le semble, mais dans la limite des lois de la République sans problème.
Ceux dont le peuple a confié une partie du pouvoir, doivent l’assumer sans porter de préjudices à ce même peuple.
En ce moment, gouvernants et gouvernés, chacun en ce qui le concerne saura apporter de toute son attention au quotidien de la vie publique, afin d’éviter d’enfreindre aux textes dont chacun doit se soumettre.
Que faut-il retenir en dernier ressort ? Il faudrait sécher la plume en disant qu’interdire une manifestation enregistre beaucoup de dégâts humains, matériels, économiques, qu’une manifestation autoritée partout sur le territoire guinéen. Des exemples d’organisation de marches pacifiques existent dans les annales de l’histoire récente de ce pays.
A-Mantcho pour Billetdujour.com