Rien n’est moins sûr, au regard du fossé qui s’est creusé ces derniers temps entre traditionalistes minoritaires, dont le Guinéen Robert Sarah est disons l’un des premiers gardiens et les réformistes, plus nombreux. En dépit de tout, parmi les neufs cardinaux candidats susceptibles de remplacer le pape  François, décédé le lundi de Pâques dernier. Un nom émerge, tant dans le public du continent africain que celui l’Europe, voire l’Amérique, c’est le nom du guinéen, Robert Sarah. Le seul hic, c’est que ledit public, il manifeste certes son amour pour le prélat noir, mais il n’est pas électeur. 
Le cardinal Sarah n’est pas réclamé par le public pour rien. Il est connu pour son franc parler, son niveau intellect, son respect de la tradition que confère le culte divin et des sacréments. Contrairement aujourd’hui à bon nombre de ses collègues cardinaux qui ont tendance à suivre la vie mondaine. Toute chose, qui fait de l’homme de Dieu, parmi les rares  religieux qui naviguent à contre-courant de certaines idées déjà préconçues et entretenues par les puissances occidentales.
Ils se trouvent que ces concepts occidentaux, dont le cardinal Sarah, dénonce et tranche sans ambiguïté, fait de lui, le gardien de la tradition de l’église catholique, toute chose que partage des millions de fidèles à travers le monde.
Question: Les 135 cardinaux électeurs qui doivent se prononcer pour élire le nouveau souverain pontife écouteront-t-ils la base? Voilà la principale! Que notre desk se pose, face à la réclamation des différentes communautés chrétiennes des différents continents. Ce, avant même, le 7 mai prochain, choisi pour démarrer l’élection du nouveau du papamobile de l’église romaine.
Aux dires des observateurs du Vatican, des interrogations demeurent. Est-ce le vote au sein de la chapelle sixtine reflèterait-il les desideratas des fidèles? Bien qu’ils en réclament de par le monde. Attendons de voir, comme on dit.
Pour le moment, la prière principale des communautés à la base est que Dieu souffle dans le cœur des cardinaux électeurs son Esprit-Saint, afin que pour une fois, comme l’a été le pape François, premier pape du continent d’Amérique. Que Robert Sarah le soit également pour le continent noir.
A-Tchol pour Billetdujour.com