Le mois de décembre a été décrété par les Nations Unies, pour démultiplier les sensibilisations dans le cadre de la lutte contre le Virus de l’immunodéfience humaine, VIH-Sida. Les autorités guinéennes à l’image des autres pays, ont lancé les activités de sensibilisations ce 1er décembre 2022.
Le Secrétaire exécutif du Comité national de lutte contre le sida, Dr Abass Diakité a indiqué qu’en Guinée, qu’ils sont parvenus non seulement à stabiliser la prévalence de la pandémie mais aussi les nouvelles infections.
Dr Abass de faire remarquer que pour réussir la lutte contre le sida, il faudrait accepter que la population soit testée, afin de connaitre son statut sérologique : « si la population est majoritairement dépistée, cela veut dire que nous serons en mesure de la mettre sous traitement. Et quand, la majorité des malades sont sous traitement, cela diminue de façon drastique, le risque de contamination d’une personne malade à une personne saine », a-t-il précisé.
Puis de renchérir en ces termes : « si un malade accepte de prendre son traitement de façon régulière pendant six mois, la charge virale de ce malade peut être indétectable et lorsque la charge virale est indétectable, ça veut dire que cette malade ne peut pas contaminer une personne saine. Cette malade peut se marier, sans contaminer son mari et le couple peut faire des enfants, sans que ces enfants ne soient contaminés du VIH-Sida. »
Sur la même lancée, il a souligné que leur combat est de pouvoir tester de maximum de guinéens : « il faudrait que 95% des personnes qui vivent avec le VIH-Sida connaissent leurs statuts sérologiques, parce que beaucoup se promènent, ils ont le Sida mais ils ne le savent pas. Donc notre rêve aujourd’hui, est que 95% des personnes qui ont le Sida et qui ne savent pas, se rendent compte. Et si les 95% le savent, il faut aussi les mettre sous traitement. Egalement quand on met les 95% de cette population sous traitement, il faudrait que les 95% aussi d’entre eux arrivent à avoir une charge virale indétectable, avec ça, nous pouvons dire que nous sommes en train de réussir notre lutte. Mais beaucoup reste à faire encore et pour y arriver, il faut qu’il y ait suffisamment de moyens, afin d’avoir gratuitement les réactifs », a déclaré le Secrétaire exécutif du Comité de lutte contre le Sida.
Bagu Yéri pour Billetdujour.com