En janvier dernier, l’épidémie hémorragique à virus Ebola a fait sa réapparition dans la région de N’Zérékoré au sud de la Guinée. Les statistiques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, ANSS montrent que 23 personnes ont été touchées et 5 décès enregistrés.

Cette lutte contre cette épidémie rencontre des obstacles par endroit. Les équipes médicales des autorités sanitaires du pays et les partenaires au développement se sont vus bloqués dans une localité de la Guinée Forestière, d’où la pathologie est en train de sévir. Toute chose qui empêche la vaccination et la prise en charge des malades. « Le point essentiel de cette riposte est d’assurer une acceptation et une accessibilité aux communautés pour pouvoir interrompre la propagation du virus. Pour atteindre ce but, des équipes de l’OMS et des autres partenaires sont en pourparlers pour que tous les accès soient fournis, afin de suivre les chaines de transmissions possibles », a indiqué le Représentant de l’OMS en Guinée, Georges Alfred Ki-zerbo.

Dans la même veine, il a ajouté que des foyers de résistances peuvent exister. « Ce n’est pas une surprise dans la riposte aux épidémies. Je pense qu’il faut prendre acte des foyers de résistances, les analysés de manière à avoir ce partenariat entre la communauté et les équipes médicales, sans qui rien de mal ne se passe », a-t-il fait savoir.

Bruno Katom pour Billetdujour.com