Selon l’inventaire établit par la Direction nationale de l’hydraulique, il y aurait 23 539 forages et 18 916 puits uniquement dans la ville de Conakry. Un risque de santé publique à en croire le directeur national de l’hydraulique, Mandiou Condé.

« A partir de l’instant, nous allons faire en sorte quiconque qui voudrait faire des forages, notamment à Conakry, vienne prendre une autorisation. On a une estimation de 23 539 forages à Conakry et 18 916 puits. Et ça, ce n’est pas un inventaire exhaustif. Ce qui est beaucoup plus inquiétant, c’est qu’on a beaucoup d’opérateurs aujourd’hui qui font des eaux qu’on appelle des eaux minérales. Il faut qu’on les identifie.
Déjà, on a une mission qui va sillonner, non seulement les cinq communes de la capitale mais aussi dans des préfectures de Coyah et de Dubréka pour identifier tous ces gens qui sont dans cette activité », a souligné le DN, Mandiou Condé.
En principe, poursuit M.Condé, on ne devait pas faire de forages dans les zones urbaines. « C’est la société des eaux de Guinée, SEG qui devait identifier des zones pour faire des forages industriels pour la population.  Malheureusement, il faut le reconnaître la cause fondamentale de cette prolifération est liée au fait que la SEG n’arrive pas à satisfaire les besoins en eau potable pour la population. »
Il conclut que l’implantation anarchique des forages a des inconvénients d’ordre sanitaire. « Quand on prend la structure de nos habitats, partout, on a des latrines, alors si ces forages sont implantés n’importe comment, il y a des risques de la santé publique qui peut advenir compte tenu de la contamination de la nappe qui alimente ces forages », a-t-il fait remarquer.
Sbondel pour Billetdujour.com