Lesdites négociations entre gouvernement-patronat et syndicats ont été entamées, il y a quelques semaines. Mais le seul gros hic, est que le consensus n’est toujours pas au rendez-vous. Les syndicats parlent même de blocage. 

« Les négociations sont à un niveau où on peut parler de blocage. Quand votre partenaire en face dit qu’il ne peut plus aller au-dela des propositions qu’il a fait, ça bloque les négociations et ça amène l’autre à prendre des dispositions par rapport à ça », a laissé entendre le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, (USTG) Abdoulaye Sow au micro de Fim fm, ce 1er novembre 2023.

Il a ajouté que jusqu’ici, le Mouvement syndical guinéen a montré sa bonne foi depuis le début des négociations, afin de pouvoir trouver une solution rapide.
« Mais le gouvernement est en train de montrer la mauvaise foi, ce qui fait que les négociations sont bloquées. Nous sommes condamnés à revenir vers nos mandats, leur expliquer la situation pour qu’eux-mêmes nous commande de la conduite à tenir », a-t-il fait remarquer.
Une manière de faire savoir à l’opinion que si le gouvernement continue à fermer sur leurs propositions. Le risque d’une grève n’est pas à exclure.
Il convient de rappeler que le Mouvement syndical guinéen réclamerait au gouvernement de la transition 100% point d’indice di salaire minimum: « on a montré notre bonne foi en revoyant cela à la baisse. Mais il se cantonne à 20%. Ça veut dire que le partenaire (gouvernement, ndlr) ne veut plus négocier. Et nous prenons, nos dispositions par rapport à ça », a-t-il menacé de façon voilée.
Tassimô Digawé pour Billetdujour.com