Suite aux douloureux évènements survenus dans la nuit du 17 au 18 Décembre 2023 au dépôt des hydrocarbures de Kaloum , la Société nationale des pétroles (SONAP) a tenu, une réunion de crise . Présidée par le Ministre Secrétaire général à la Présidence, étaient présents des membres du gouvernement et acteurs du secteur de la distribution du carburant.

Les constats dressés par le Directeur général de la SONAP ont été alarmants. La perte des capacités de stockage à Kaloum a été évaluée de manière précise, avec des chiffres qui font peur : 29 000 m3 en essence, 60 000 m3 en gasoil, et 3 500 m3 en jet ont été réduits à néant. Sur les 13 bacs du dépôt de Kaloum entièrement hors services, il ya 10 d’essence, 2 de jet et 1 gasoil.

Au dépôt de Coronthie, le gouvernement précise que les 5 bacs qui s’y trouvent n’ont pas été affectés. Mais il n’y a que des stocks de HFO(20 000m3) et gasoil ( 63 000m3).

C’est clair donc qu’à date il y’a pas de réserve d’essence à Conakry. Il faut donc rationaliser les stocks disponibles à l’intérieur du pays dont nous ignorons la quantité pour l’instant.«Et depuis lundi, le gouvernement a décidé tout d’accorder la propriété l’approvisionnent de la Société de d’électricité de Guinée (EDG)en HFO. Ainsi, à court terme ( sur 10 jours ) , il à été décidé notamment de réquisitionné les stocks des compagnies pétrolières disponibles à Coronthie de 4000 tonne; de réceptionner les 5 citernes en Provence de la CB; accordé une dérogation à certaines citernes ave escorte pour faciliter l’approvisionnement d’EDG en HFO. À court terme, l’Etat à jugé nécessaire de réquisitionné le stock de la CBG ( 16 800 tonnes ), il a été demandé à la Compagnie Minière de réceptionner de toute urgence le Bateau de 33 000 tonnes de HFO de Société Nationale des Pétroles», a precisé Amadou Doumbouya.

Pour le moment, les défis restaient nombreux, notamment concernant le Jet, où les stocks disponibles (1000 m3 ne couvraient qu’une semaine de consommation maximale. Des actions draconiennes, telles que l’émission d’un NOTAM pour signaler l’indisponibilité du Jet dans l’aéroport de Conakry pendant 21 jours, ont été envisagées pour gérer cette crise. Face à cette crise, des initiatives pour l’approvisionnement en essence, en gasoil, et en jet ont été évoquées, impliquant des négociations avec les pays voisins, notamment le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Sierra Leone, des démarches pour maximiser les importations, et la mise en place de structures de stockage mobiles pour assurer une continuité d’approvisionnement.

Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com