Ils étaient une vingtaine d’hommes de médias qui ont bénéficié cette formation sur la notion de cybercriminalité et les réseaux sociaux organisée par l’Observatoire Guinéen de la Cybersécurité  et le Cabinet Skynet Consulting-Guinéen  en collaboration avec l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Informations (ANSSI).Ce mercredi, c’est la salle de conférence de l’ANSSI sise à la cité des Nation dans la commune de Kaloum qui a servi de cadre à ce colloque d’une journée.

L’objectif vise est de renforcer la capacité des journalistes sur les délits de presse susceptibles d’être commis sur les réseaux sociaux, leurs modes de prévention et leurs conséquences sur le plan de la justice pénale.

Ouvrant les discours, Sienkoun Kourouma, le Directeur général de l’ANSSI, après avoir souhaité la bienvenue à l’ensemble des participants, a indiqué que la sécurité des systèmes d’informations comporte des enjeux considérables qui touchent nos vies privées, celles de nos activités économiques, des infrastructures, des rapports entre nos Etats. « Aujourd’hui, chacun de nous est conscient de combien de fois, il est dépendant de l’internet et tributaires des réseaux sociaux.  La formation de ce matin est de permettre aux journalistes à pouvoir distinguer les fausses informations des vraies sur les réseaux sociaux afin de lutter contre la désinformation dans nos sociétés », a-t-il introduit.

Pour sa part, Aboubacar Camara ,le président par intérim de l’URTELGUI, de souligner l’adhésion complète de sa structure à toute initiative d’échange et de partage des thématiques liées à la connaissance des enjeux des cybercriminalités et réseaux sociaux. « Nous lançons donc un appel solennel auprès des autorités et aux partenaires au développement pour nous aider à la vulgarisation du contenu de la loi sur la Cybersécurité et la protection des données à caractère personnel mais également, la loi L002 sur la liberté de la presse », a-t-il sollicité.

Intervenant à son tour, le directeur exécutif de l’Observatoire guinéen de la Cybersécurité (OGC), Nouha Traoré s’est dit rassurer sur la possible application des lois qui sont venues canaliser l’utilisation de l’internet dans le milieu médiatique, une situation qui consacre davantage une liberté pour les hommes de médias. Mais, poursuit-il, « Tout ce qui augmente la liberté, augmente la responsabilité ».

Procédant à l’ouverture, le représentant de la Haute autorité de la communication (HAC), le commissaire Ahmed Kami Camara de soutenir que ce colloque sera une plateforme opportune pour les journalistes de comprendre les infractions pénales commis via les réseaux informatiques, notamment l’internet.

Gaulo Diallo pour Billetdujour.com