André Touré, la veuve du père de l’Indépendance de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré a été l’invitée de l’émission : ‘’Entre nous’’ de la TV du groupe Hadafo médias. Plusieurs sujets ont été soulevés à cet effet, notamment sur la mise en examen de son fils, Mohamed Touré aux Etats Unis ; mais aussi sur les privilèges accordés aux Premières dames d’après une disposition de la Constitution, a-t-on appris.

Concernant les privilèges réservés aux Premières dames, Maman André a semblé laisser entendre qu’elle n’en bénéficie pas. « Cela n’a aucune importance pour moi. Personnellement, aucune importance, qu’on me donne ou pas, moi je vis bien », a soutenu Hadja André Touré.

Puis notre confrère de revenir à la charge : Est-ce que vous bénéficiez les privilèges qu’on doit aux anciennes premières dames ?« Allez-y les demander. Moi, je ne peux pas le dire. Dans tout ça, c’est le mensonge qui me choque. Cela me dérange franchement », a-t-elle déploré.

Interrogée cette fois-ci sur la situation de son garçon chez l’Oncle Sam, elle a fait savoir que Mohamed a une  liberté provisoire et il ne peut pas venir pour le moment en Guinée.

A l’en croire, pour supporter les honoraires de l’avocat de son fils, il a fallu qu’elle revende un de ses terrains à Conakry. Et d’indiquer qu’elle passe le temps à prier jour et nuit. « La nuit, je me lève à 3h du matin et jusqu’à 6h, je suis assise. Je tends la main à Dieu, je crois en lui, et c’est ce qui fait ma force, au lieu de passer mon temps en train de pleurer, non. Moi ma maman me disait : si tu as des problèmes et que tu te mets à pleurer, beaucoup de gens viendront t’aider à pleurer. Il faut d’abord résoudre ton problème avant de pleurer », a rappelé l’ancienne Première Dame.

Avant d’enchérir, qu’elle pouvait pleurer si son fils était coupable. « S’il avait fait quelque chose, j’aurais pleuré peut-être, mais il n’a rien fait », a-t-elle martelé.

Lancônô pour Billetdujour.com