Qui aurait finalement le dernier mot. Les deux parties: la ministre Aminata Kaba et ses lieutenants d’un côté et l’équipe syndicale de la Radiotélévision guinéenne de l’autre. Tenez-vous bien depuis le matin rien n’a encore filtré du côté du département de la Communication et l’information situé au kilomètre zéro à Boulbinet/Kaloum. Fortement sécurisé par les gendarmes et les policiers. 
L’équipe syndicale menée par Sâa Martin Fansinadouno, Hady Barry et Koundouno ont posé sur la table d’Aminata Kaba la lavée de la suspension du directeur général de la RTG, Fana Soumah et d’autres griefs ont été aussi collés à ce débrayage. Visiblement la dame n’a pas daigné être réceptive aux revendications de nos confrères des médias publics.
Dans la matinée, ses collègues de l’administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé; celui des finances et de l’économie, Moussa Cissé sont venus tenter une médiation. Mais ils ont quitté les locaux de la communication et de l’information sans piper un mot. En ce début d’après-midi, Guillaume Hawing, de l’éducation nationale, le ministre directeur de cabinet à la présidence de la République, Djiba Diakité ont rejoint Aminata Kaba et les syndicalistes, jusqu’au moment que nous mettions cet article à 18h 22 rien comme news à croquer.
Aminata Kaba va-t-elle céder aux desideratas de nos collègues de la RTG, pour beaucoup rien n’est sûr. Ces derniers estiment que la jeune dame de la communication et de l’information est une dame de poigne. Cela va-t-il suffire pour handicaper toute une administration? Espérons que les lignes bougent.
A-Tchol pour Billetdujour.com