« C’est la bonne nouvelle, (Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, ndlr), les camarades journalistes ont eu une journée très pénible hier (jeudi 18 janvier 2024) et tout le monde a été libéré. D’abord, nous de la maison de la presse, vers 19h, le blocus a été levé. Mais nous nous sommes dit, on ne pouvait pas se sentir libres, tant que nos confrères étaient dans les gendarmeries. Par conséquent, le bureau a formé deux délégations: une est partie vers la brigade de recherches de Kipé; l’autre vers la brigade de recherches de Madina », a confié le secrétaire général du SPPG aux acteurs de médias qui étaient venus auprès de leurs collègues au tribunal de première instance de Dixinn, dans la journée du vendredi 19 janvier 2024.
Poursuivant, le général a déclaré ceci:
« Les consignes étaient claires. Allons-y essayons de négocier de leurs libérations, s’ils sont libres, on rentre tous chez nous. Mais dans le cas contraire, on passe la nuit là-bas par solidarité, pour ne pas qu’ils se sentent abandonner. Heureusement, ils ont été libérés. On leur a dit de revenir ce matin (vendredi 19 janvier 2024) pour la suite de la procédure. Le résultat est que le dossier est classé sans suite », a-t-il précisé.
« C’est à ce genre de décision judiciaire que nous attendons. Si tous les magistrats travaillent ainsi, je pense qu’il y aura moins de problèmes dans ce pays. On aura soigné l’image de notre Guinée que nous aimons tous. Personne d’entre nous ne peut détester ce pays, parce qu’avant tout, c’est notre identité commune », a d’emblée fait remarquer le leader des syndiqués du paysage médiatique guinéen.
Pendessa n’a pas également occulté l’effort inlassable du conseil du SPPG: « Il faut également saluer la disponibilité de Me Salif Béavogui. Cet avocat toujours prêt pour nous défendre. Il suffit de l’appeler pour lui dire que certains de nos amis ont été interpellés. Et qu’il vous dit, j’arrive tout de suite. Nous l’avions constitué, à l’effet de défendre ces deux groupes, heureusement, il a accompli sa mission », a précisé Sékou Jamal Pendessa.
Mais l’euphorie de la libération des 9 hommes de médias arrêtés aux alentours de la maison de la presse à la Minière n’a été que d’une courte durée. Puisque, dans un premier temps, le Camarade Foulamory Bah, au sortir du TPI de Dixinn a été repris par les gendarmes. Quelques minutes après, c’est les libertés de Sékou Jamal Pendessa, Amadou Oury Barry, Abdoulaye Cissé qui ont été par la suite restreintes par les agents de la brigade de recherches de Kipé.
Finalement, le général du SPPG sera retenu et les trois autres libérés. Mis sous mandat de dépôt, Sékou Jamal Pendessa est à son 15ème jour à la maison centrale de Conakry.
À travers ce rappel, la rédaction de Billetdujour.com t’encourage d’avoir le moral d’acier. La lutte pour ta libération continue!!!
A-Tchol pour Billetdujour.com