Ce vendredi à Conakry,  s’est tenu le lancement des travaux du Cadre de concertation  pour le partage des approches opérationnelles  avec les services techniques des déparrtements sectoriels, des partenaires techniques et financiers et des Programmes/Projets de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC). L’objectif général de cette rencontre qui se déroulera du 3 au 4 mars est de permettre à la Direction Générale de l’ANAFIC de partager la nouvelle vision stratégique du développement local et les nouvelles dispositions en cours pour l’opérationnalisation des 3 fonds et les projets d’appui sur le terrain pour le compte de 2023. 

Situant le contexte, le Directeur général de L’ANAFIC, Sékou M’mahawa TOURÉ, a soutenu que le but recherché dans ce Cadre de concertation est d’amener tous les acteurs à s’inscrire dans la vision du Comité national de rassemblement et du développement (CNRD) à sa tête, le Colonel Mamadi Doumbouya et de tout son gouvernement. « Dans le cadre de la mission assignée à notre département , le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, nous avons pour exercice de rencontrer tous les acteurs, de partager avec eux les objectifs assignés à ce PTPA. l’ANAFIC en tant que EPA trouve les moyens pour que chacun des directions assurent pleinement son rôle en termes de mission régalienne », a-t-il situé.

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Procédant à l’ouverture de ladite session ,  le secrétaire général du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Moustapha Kobélé Keïta a noté que chaque année , une rencontre est organisée par l’ANAFIC pour présenter à tous les acteurs engagés dans la mise en œuvre de ses activités et soumettre les perspectives souhaitées pour l’année en cours.«Cette activité constitue un des axes majeurs du Plan de Travail de l’ANAFIC et permet de mesurer les indicateurs qui concourent à l’atteinte des résultats», a-t-il précisé.

L’organisation d’un cadre de concertation par L’ANAFIC est une nécessité pour bénéficier de l’apport constructif de tous les acteurs à l’effet de mieux qualifier sa vision,  a-t-il ajouté.« C’est pourquoi, au nom de Monsieur le Ministre, je renouvelle mes remerciements pour votre présence massive de qualité », a-t-il estimé.

Les profondes mutations intervenues en Guinée, depuis 2021 ont redistribué les cartes de la gouvernance locale, faisant de l’ANAFIC, l’instrument unique de financement de la politique de décentralisation à travers la mutualisation et l’opérationnalisation de 3 fonds: le Fonds de Développement Economique Local (FODEL), le Fonds National de Développement Local (FNDL) et le Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECON). « Ce changement, consacre ainsi la politique de décentralisation comme une option stratégique d’opérer au cours de cette Transition, des changements qualitatifs en matière de gestion financière des rares ressources disponibles et de consolider la participation des citoyens dans la conduite des affaires locales.

L’ANAFIC est désormais l’unique outil du gouvernement pour asseoir une meilleure mobilisation des ressources internes et externes, améliorer l’efficacité des opérations de transfert de fonds aux Collectivités Locales et mieux qualifier le processus de renforcement des capacités des ressources humaines de celles-ci et renforcer la maitrise d’ouvrage du développement local décentralisé et participatif », a précisé M.Keita.

Il reste évident, poursuit le secrétaire général du Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Moustapha Kobélé Keïta que l’ANAFIC constitue aujourd’hui un outil transparent de gouvernance et de gestion vertueuse des ressources financières en matière d’accompagnement des Collectivités Locales.« C’est ce qui fait qu’elle bénéficie aujourd’hui, pour accomplir sa mission de l’appui de ses traditionnels partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale et l’AFD dont les interventions permettent de prendre en compte tout le paquet défini par les politiques sectorielles sectorielles en matière d’intégration des aspects du changement climatique,…

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A date, les actions de renforcement de capacités, financées par ces deux partenaires à travers le Projet d’appui à l’ANAFIC (PANAFIC) et le Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL), permettent de doter les collectivités locales d’outils de gestion inclusive et participative et conséquemment de financer des microprojets qui prennent en compte dans les PAI, la dimension atténuation des effets du changement climatique et du genre. C’est dans ce sens que l’ANAFIC bénéficie d’un fonds Readness de 500.000 dollars pour la préparation au processus d’accréditation au fonds vert pour le Climat (FVC)», a-t-il expliqué.

Cet atelier de concertation  regroupe 127 cadres repartis entre le Cabinet du MATD, les différents services dont les compétences sont transférées aux collectivités locales, les Directions techniques, les Directions Générales, EPA, Projets et Programmes, Personnel ANAFIC (Direction générale et Antennes Régionale).

Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com