L’annonce a été faite, ce vendredi par l’un des leaders du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée, SLECG, version Oumar Tounkara lors d’une conférence de presse animée par  la Centrale de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée, USTG. La salle de conférence de cette institution a servi de cadre. 
Le prélèvement de 5% sur les salaires des fonctionnaires et 2% au niveaux des pensions des retraités ont été au coeur des débats. Pour les syndicalistes membres de la Centrale dirigée par Abdoulaye Sow, ils ne sont pas contre des mutuelles de sécurité sociale: Caisse nationale de sécurité et prévoyance sociale, CNSPS; L’Institut national de maladies obligatoires, INAMO, mais le mécanisme employé par ces derniers.

« Tout projet qui voudrait aider les travailleurs à se soigner, nous partageons ce projet. Mais, nous demandons afin que les préalables et les conditions soient réunies », a déclaré Oumar Tounkara de Slecg.

 

Selon lui, le personnel médical doit-être  connu; les maladies et les malades à prendre en charge; des hôpitaux, des pharmacies connus.
Il a par ailleurs souligné, qu’au regard de la flambée des prix des denrées sur le marché que les salaires indiciaires et les pensions soient valorisés. « Du pigment au riz, en passant par le loyer, chacun de nous sait, qu’aujourd’hui, les gens gèrent la pauvreté et ils vivent la précarité. Donc nous tenons et j’insiste là-dessus à une valorisation du salaire indiciaire du travailleur en activité et la pension des retraités, pour que nous ayons un salaire vital et une pension descente », a-t-il souligné.
Il reste à savoir, si cela tombera dans l’oreille de l’employeur qu’est l’Etat guinéen. Il convient tout de même de préciser que cette annonce de valoriser du salaire indiciaire, n’est pas un mot d’ordre de grève, mais un simple effet d’annonce.
Skrone Tolgotch pour Billetdujour.com