En dépit, des injonctions des chefs d’État de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO. La junte militaire guinéenne tient mordicus le calendrier de 36 mois en lieu et place les 24 mois comme le réclame l’institution sous régionale. 
Le président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, dont le pays est membre de ladite institution a fait remarquer que si la machine du dialogue engagé entre les acteurs sociopolitiques n’évolue, la CEDEAO sera obligé de durcir les sanctions à l’encontre du régime militaire guinéen. Le chef d’État du Niger s’est exprimé sur France24.

« Les militaires guinéens comme, ils savent que leur pays n’est pas dans  l’Union économique et monétaire ouest-africaine, UEMOA; ils ont une façade maritime… et comme, ils savent également que les sanctions les plus fortes qui peuvent être prises sont des sanctions de fermeture de frontières, qui les concernera peu, c’est pour cela, ils ont ce comportement que nous observons depuis longtemps. Qui consiste à ne pas être un temps soit peu coopératif avec la CEDEAO, comme s’ils n’avaient jamais été membre, ou qu’ils n’entendent plus à être membres. Mais des sanctions sont possibles et qu’elles seront probablement prises, si le dialogue que nous avons engagé avec eux n’évolue pas », a averti le président du Niger, Mohamed Bazoum.

Kataco Katom pour Billetdujour.com