Ce jeudi, trois élus du peuple : Boubacar Diallo, Abdoulaye Kourouma et Bintou Touré ont animé une conférence de presse à la maison commune des acteurs des médias. ‘’Réplique réflexive sur la situation qui prévaut au sein du Groupe parlementaire de l’Alliance patriotique’’ a été le thème de la rencontre.

Ces derniers reprocheraient à leurs collègues parlementaires d’une turpitude notoire. « Ces allégations sont de pures chimères. Elles n’ont aucun fondement, ni de fait, ni de droit, ni de morale, ni d’éthique. Même dans un mariage, il y a des règles de bien séance. C’est d’inviter la personne en cas de conflit, pour en discuter d’abord avec elle et savoir quels sont les pour et contre. Très malheureusement, notre honneur a été souillé par des injures », a regretté Mme Yansané, Bintou Touré, présidente de la Commission santé, jeunesse, sports, arts et culture à l’Assemblée nationale.

Puis de préciser que ladite affaire devait rester dans les couloirs de l’Assemblée nationale. « On a un président de l’Assemblée nationale. Il y a toute une procédure administrative qu’il faut suivre. »
Puis la législatrice de lancer une boutade : « Quand on accepte de faire la même classe que son jeune frère, on est obligé de se plier aux règles de la classe. »
Pour Honorable  Bintou Touré, en tant que leader, il est difficile pour elle de parler d’ethnie ou tout ce qui ne rassemble pas. « Mais malheureusement, on s’y oblige. On est obligé de venir laver l’affront. On a été insulté. Par le respect du droit de naisse, des valeurs africaines, je ne me permettrai pas d’injurier ces gens. Par contre, je me réserve le droit de porter plainte. On me parlera d’immunité parlementaire. Mais on n’a pas dix ans ou vingt à faire à l’Assemblée nationale », a-t-elle promis.
Ces deux autres collègues députés ont également abordé dans le même sens.  «Ils nous traitent d’être des frondeurs. Dénoncer des faits de corruption, des marchés de gré à gré, demander que les textes soient appliqués, c’est faire la fronde. Nous nous demandons que les textes soient simplement respectés », a souligné de son côté l’Honorable Abdoulaye Kourouma, de la Commission des affaires étrangères du parlement guinéen.
Richard TAMONE  pour Billetdujour.com